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Effet d'aubaine, ou plutôt d'ébène : le long des pistes que nous parcourons au Sahel se trouvent de nombreux ébènes, dont le bois noir se cache sous une écorce claire.
L'occasion d'en repérer un, dont nous prélevons une branche cassée. Nous tâcherons prochainement de trouver un artisan en mesure de la transformer en quelques bracelets, signets, etc.
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Entre les villages, le paysage est parcouru de collines et de rochers de granit rose, subissant l'érosion depuis la nuit des temps. On en ramènerait bien quelques tranches pour décorer notre terrasse à Bruxelles...
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La fin du voyage approche et, avant la longue journée de route qui nous attend encore, nous devons changer une roue du 4x4 légèrement dégonflée (je n'avais pas dit qu'il n'y avait pas de station Total dans les dunes ?). Le tout sous un magnifique clair de lune...
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Les panoramas, pas plus que les photos, ne peuvent rendre l'immensité du paysage. Mais puissent-ils au moins vous inviter à venir visiter le Nord du Burkina !
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Sur notre chemin de retour, nous tombons sur... une mine d'or (au sens propre) !
Certes pas une grande exploitation, mais simplement une dizaine de personnes qui, au bord de la route, creusent la terre, concassent les pierres (manuellement au pilon ou mécaniquement) et isolent la poussière d'or (directement dans un récipient concave ou à l'aide d'une petite rampe de filtrage).
Pas de quoi devenir riche, juste de quoi espérer gagner de quoi manger.
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Nous sommes déjà mi-novembre, les nuits deviennent donc "fraîches" (sous les 25° au plus froid de la nuit ! Vous ne vous rendez pas compte, c'est terrible...). Bref, le climat idéal pour déguster une bonne choucroute au "Tam Tam", une table de la capitale tenue par un Autrichien (ceci expliquant cela). Un petit moment de bonheur, façon madeleines de Proust.
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Ce samedi avait lieu à Fada une cérémonie de remise de la Loterie Nationale Burkinabè, la LONAB. Un Fadalais vient en effet d'empocher le gros lot : 156.000.000 de CFA (235.000 EUR).
Quand on sait que la plupart des gens ont des revenus mensuels d'à peine quelques dizaines de milliers de CFA, le rêve de l'heureux gagnant risque de vite tourner au cauchemard. Preuve en est que le jour où il est rentré de Ouaga, sa "cour" (sa maison) a été visitée. Heureusement, il avait pris la peine de dormir ailleurs...
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J'ignore le nom de cet "oiseau de jour" (un ornithologue parmi vous pourra peut-être m'aider), mais en mettant le nez dehors l'autre jour, j'étais intrigué par un petit son répétitif lorsque j'ai aperçu ce spécimen en train de roucouler. Sa belle s'est malheureusement envolée au moment où mon objectif a pointé sur le duo.
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Ce samedi après-midi, nous nous sommes rendus à moto au barrage de Bougui, à une dizaine de kilomètre à l'Est de Fada. L'occasion de faire une petite balade autour du périmètre maraîcher (on y cultive des choux, des piments, des courgettes, des aubergines, des papayers... et aussi du bissap, plus connu dans nos contrée sous le nom d'hibiscus, que l'on retrouve dans beaucoup de thés), de saluer les villageois... et de profiter d'un magnifique coucher de soleil.
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Samedi soir, une grande première : avec Joke, qui a 17 ans de scoutisme derrière elle, nous décidons de faire un grand feu de camp dans le jardin... et d'y pique-niquer.
