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Les musées ne sont pas légion au Sahel. Or il se fait qu'Oursi abrite justement un très intéressant musée archéologique, le musée Hu-beero (pour les heures d'ouverture, voyez sur le canari en terre cuite sur la première photo ci-dessous).
Des fouilles ont en effet été réalisées relativement récemment à cet endroit par des chercheurs burkinabè et allemands. Le musée, sous la quasi-fraîcheur naturelle de sa voûte nubienne, présente ces fouilles et l'histoire du commerce dans la région (sel, or et escaves).
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Tranchant avec le décor environnant de dunes et de savane arbustive, Oursi abrite une incroyable mare, classée Réserve de biosphère par l'Unesco, de 7 km sur 5. Elle peut compter plus de 200 espèces (échassiers, canards, limicoles).
Entre le mare et le marché d'Oursi s'étale le "rayon viande fraîche", où nous achetons notre ration de protéines le midi.
Le paysage, mêlant eau et pâturage, contraste avec tout ce qu'on peut voir ailleurs dans le Sahel. Les (nombreux) chevaux y paissent librement la journée, avant de retrouver le chemin de leurs maîtres le soir.
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Oursi est célèbre également pour sa dune, prémice du Sahara. Il est d'ailleurs possible d'y organiser un bivouac à partir du campement. A ne pas rater pour l'ambiance et les couleurs : l'aube ou le crépuscule depuis le sommet de la dune, qui mettent en valeur sa couleur orangée.
On peut également y admirer la savane tigrée (alternance de dunes de sable et de savane arbustive) ainsi que le passage des villageois qui se rendent au marché ou rentrent chez eux, à pied, à dos d'âne ou à dromadaire.
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A l'initiative d'Al OUsseini, notre guide, Audrey, Quentin et Joke s'essaient au port du chèche (le turban des Touaregs). A vous de juger du résultat.
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Pour une expérience encore plus profonde du Sahel, nous poussons une pointe jusqu'à Gandefabou, où se trouve le campement Edjef (Dune en langue locale), fondé par Ag Ali Rissa (en train de faire le plein de sa moto sur la photo de gauche), un Tamasheq originaire dudit village.
Arrivés au campement, nous faisons connaissance avec notre tente Touareg qui nous abritera la nuit. Le campement, situé au sommet de la dune, a vue sur l'oued (à sec) se jetant dans le fleuve Béli.
La saison ne fait que commencer pour le campement et seules trois tentes Touareg sont occupées. Mais au plus fort de la saison, lors d'organisation d'évènements (festivals, réveillons), il peut accueillir jusqu'à 300 personnes, des tentes additionnelles pouvant être facilement montées un peu partout sur la dune (à l'image de la photo de droite).
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Le campement sur la dune, ce sont aussi quelques moments particuliers dans un lieu retiré du monde.
Le soir, un feu de bois est allumé devant la case et Al Ousseini nous prépare un thé aussi fort que sucré : le premier verre est dit amer comme la mort, le deuxième sucré comme la vie et le troisième doux comme l'amour. Ce qui se comprend d'autant mieux qu'après chaque passage on ajoute (encore) plus de sucre alors que le niveau d'eau diminue...
Au lever du soleil, pendant que les enfants vont chercher un peu de sable clair dans l'oued, Marc se rase devant le rétroviseur du 4x4 tout en admirant le paysage jalonné de cases peuls et touaregs.
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Malgré le côté "touristique" de la chose, difficile de résister à une petite balade de deux heures à dos de dromadaire. Mais rien que pour ça, les enfants seraient prêts à refaire les deux jours de route aller-retour entre Fada et Gandefabou...
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Outre le dromadaire, qui peut emporter jusqu'à 200kg de marchandises et tenir jusqu'à 4 semaines sans boire (1 semaine au plus fort de la saison sèche, vers avril), les ânes s'avèrent très utiles, que ce soit en tirant les charrettes ou en portant directement leur charge et/ou leur passager (comme ci-dessous où l'âne suiveur transporte une immense poche d'eau sous son ventre). Ainsi que les zébus, qui dans le Sahel ont également l'habitude de tracter les charettes.
Seul moyen de locomotion usuel au Burkina mais proscrit dans la région : le vélo. Difficile en effet de progresser ainsi dans le sable...
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Outre les oiseaux que les ornitholoques peuvent admirer et étudier à la mare d'Oursi, nous rencontrons également tantôt une chouette sur les hauteurs des rochers, tantôt de magnifiques nids accrochés à des buissons, tantôt de drôles d'oiseaux au bec jaune et rouge (qui résident souvent sur les ânes et leur picorent la chair) ou encore de nombreux corbeaux à col blanc.