- Détails
Parmi les activités "parascolaires" que les enfants pratiquent l'après-midi avec Joke figure... la cuisine. Le menu choisi par nos petits cordons bleus pour l'occasion : roulade de jambon fourrée à l'omelette parfumée au basilic du jardin, accompagnant le "champignon fabrication maison" (le pied en poivron, le sommet en tomate, les taches blanches à la mayonnaise !). De quoi faire plaisir aux yeux comme au palais.
- Détails
L'abattoir de Fada, situé le long du barrage quelques centaines de mètres derrière le grand marché central, accueille d'ordinaire encore plus de visiteurs ailés que de visiteurs tout court. Une sorte de paradis sur terre pour les vautours, qui nettoient peaux et carcasses.
Quelques personnes s'affairent autour de l'animal fraîchement abattu, tandis qu'un boucher s'apprête à enfourcher son vélo chargé de morceaux choisis...
- Détails
L'an dernier, les enfants avaient déjà été un peu initiés au djembé en suivant des leçons données par Mô avec une de leurs amies. Cette année, nous avons décidé de nous y mettre tous et, tant qu'à faire, à fabriquer nous-mêmes nos djembés. Non sans l'aide d'Harouna, musicien professionnel à Fada.
Tout commence par l'achat de matériel :
- un fût en bois rouge (Bouaké, du nom de la seconde ville de Côte d'Ivoire), ainsi qu'un rouleau de corde en polyester
- pour chaque djembé, un peau de chèvre bien sélectionnée (d'où le passage le matin à l'abattoir)
- une barre à béton de 8 mm de diamètre, chez le "quincailler du coin" pour réaliser les cerceaux
comptez trois mètres par djembé (un mètre par cerceau)
- Détails
Avec la barre à béton, faire un crochet chez le soudeur pour faire ceintrer et souder trois cerceaux par djembé (deux grands qui servent à coincer la peau au sommet de l'instrument et un plus petit fixé à la base de la caisse de résonance).
Reste ensuite à former avec la corde en polyester une trentaine de noeuds sur un des deux grands cerceaux ainsi que sur le petit (ampoules garanties pour les débutants).
- Détails
Commence alors le véritable montage du djembé :
- à l'aide d'une lame de rasoir, couper la peau de chèvre autour du second grand cerceau
- remonter la peau qui déborde par dessus le cerceau, y couper une dizaine de fentes
- pré-tendre la peau à l'aide d'un peu de corde passant dans les fentes
- disposer la peau sous le cerceau sur lequel les noeuds ont été faits
- relier le cerceau supérieur à l'inférieur à l'aide de la corde
- tendre une par une chaque corde en l'enroulant autour bout de bois que l'on utilise ensuite comme levier
A noter que pour la mise sous tension des cordes, une certaine force et expertise ne sont pas inutiles.
- Détails
Le djembé est presque prêt :
- à l'aide de la lame de rasoir, on coupe définitivement le surplus de peau
- on dispose les djembés au soleil 48 heures (et ce n'est pas le soleil qui manque)
- reste ensuite à raser les poils de la peau
- ... et on peut (commencer à apprendre à) jouer !
- Détails
Ultime étape avant de pouvoir (apprendre à) "taper le djembé" :
- raser les poils à la lame de rasoir (je laisse ce soin à Harouna : sans une certaine dextérité, on risque de trouer la peau... ce qui ne serait certainement pas bon pour la sonorité de l'instrument !)
- laisser le djembé encore bronzer un peu au soleil
- tendre le djembé
- et admirer le musicien essayer le nouvel instrument (à voir ici à la rubrique vidéos !)
- Détails
Comme l'an passé à peu près à la même époque, Marc teste pour vous la surinfection de la cheville suite à des piqûres de moustiques. Fort de l'expérience de l'an dernier, la surinfection a été mieux contenue. Mais, avec une cheville qui avait doublé de volume, il était quand même plus prudent de faire un saut jusqu'au Centre Médical International de Ouagadougou, où toute la famille est inscrite.
L'occasion de voyager, en somme : l'aller-retour chez le médecin aura duré... pas moins de 13 heures. La chronologie de la journée en quelques lignes :
- départ à 7 heures du matin, profitant d'un véhicule qui se rendait à la capitale (plus rapide que le bus, cfr infra)
- arrivée à Ouaga à 10 heures, soit trois heures de trajet aller
- 1 heure au Centre Médical (30 minutes d'attente, puis 30 minutes de consultation et de soins infirmiers)
- 4h30 d'attente du prochain bus STMB se rendant à Fada
- 4h30 de trajet de bus (non climatisé) pour le retour, soit moitié plus que l'aller
Voici donc un bref résumé de la "traversée" (comme on l'appelle ici à juste titre...), en 3 photos :
- la vitre arrière -inexistante au moment où je suis monté dans le bus - a été remplacée par un panneau de bois cinq minutes avant le départ
- c'est encore la saison des pluies et, heureusement, nous avons évité la pluie sur la route (sinon, vu le nombre limité de fenêtres, le bus se serait transformé en piscine). Néanmoins, au loin, on aperçoit un arc-en-ciel
- le soleil se couche et décore les nuages de ses couleurs chaudes
- Détails
L'an passé, à l'initiative du consul, Saint-Nicolas avait gratifié les petits belges expatriés au Burkina de sa visite. Nous ignorons encore si Saint-Nicolas et son âne pourront refaire un si long trajet pour les enfants, mais dans le doute, ils ont déjà rédigé leur lettre...
- Détails
Contrairement à ce que le titre de l'article suggère, non, on n'a pas chanté Joe Dassin en grimpant ce dimanche sur la Colline (du Chef) pour la première fois depuis l'arrivée de Joke. On a préféré se recueillir, admirer le soleil couchant et "écouter le silence" (le sound of silence pour rester dans le registre musical)...