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Les meilleures choses ont une fin. Ce 7 septembre, nous partons jusqu'à Bruxelles pour prendre le TGV sur Paris, puis l'avion jusqu'à Ouaga.
Nous qui étions revenus avec 3 valises à moitié vides, nous repartons avec 7 valises et 2 bagages à main (lisez : près de 200 kg).
Et grâce au dieu Kangoo, le tout tient dans le coffre. Encore tous nos remerciements aux heureux propriétaires de ladite Kangoo !
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Nous avions rencontré Joke pour de vrai la première fois, chez elle, début août. C'est à l'aéroport de Charles De Gaulle, à la porte d'embarquement, que nous avons retrouvé notre nouvelle jeune fille au pair pour un départ groupé. La voici respectivement :
- dans l'avion, tout de suite adoptée et entourée par les enfants
- dans un maquis en face de l'aéroport, fraîchement arrivée à Ouaga
- sur la terrasse chez nous (lisez : en classe) pour la rentrée à Fada en ce 09/09/09
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Une semaine avant notre retour au Burkina, Ouagadougou a subi une pluie centennale : 330 mm de pluie en une fois (un tiers de mètre !), soit le tiers de la précipitation annuelle en 11 heures à peine, mettant 150.000 personnes sans abris. Du jamais vu depuis que les précipitations sont notées. Sur les photos ci-dessous, l'eau s'est bien sûr retirée puisqu'une semaine a passé, mais on peut malgré tout se rendre compte des dégâts : la plupart des murs et des maisons des zones touchées se sont écroulés.
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Encore aujourd'hui, 110.000 personnes qui n'ont plus de toit et n'ont pu se reloger dans la grande famille, logent dans les écoles de la ville. La solidarité nationale et internationale s'organise. Le Président et les Ministres montrent l'exemple et font don d'un mois de salaire.
Quoi qu'il en soit, certains restent zen, comme cet homme qui dort au creu d'un pneu (certes géant).
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12 septembre 2009, Quentin lance son (premier) blog ! Rendez-vous sur http://quentinburkina.blogspot.com
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Treize mois exactement que notre famille est arrivée au Burkina, treize mois que le présent site est alimenté au rythme moyen d'un article par jour.
Et vous le méritez bien puisque la fréquentation du site dépasse 1000 visites par mois (12.700 visites sur 12 mois pour être précis), ce que nous n'avions pas du tout anticipé. La majorité des visites provient logiquement de Belgique, dont on peut même s'amuser à voir la répartition par ville (cfr carte du pays ci-contre pour le dernier mois).
Certain(e)s ami(e)s franchissent le pas et transforment la visite virtuelle en visite réelle. Noël et Pâques de cette année sont déjà réservés, mais si vous voulez faire un saut chez nous, c'est le moment de nous le faire savoir !
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L'entomologie n'est certes pas mon rayon. Mais un minimum de connaissances peut s'avérer utile. Exemple : l'autre soir, je sors dans le potager chercher un peu de menthe fraîche et je chasse machinalement un insecte qui vole autour de ma tête.
Un peu plus tard, en frottant mon cou, je me rends compte qu'un morceau de peau me reste entre les doigts. Je me précipite vers un miroir : la peau à vif sur plus ou moins 5 cm² !
C'était l'oeuvre d'une cantharide, un insecte de la famille des coléoptères. Deux centimètres à peine, mais redoutable ! Pour se protéger, il déverse une sorte d'acide... visiblement très efficace.
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Issaka, notre gardien de nuit, vient de commencer la construction de sa nouvelle maison. Située dans sa cour actuelle, la future habitation abritera ses deux femmes et les quatre enfants qui n'ont pas encore quitté le foyer.
La construction, d'une surface de "40 tôles", est symétrique : chaque épouse disposera de deux pièces disposées en forme de L, soit l'équivalent de "20 tôles" chacune, ce qui selon les standards locaux est déjà un luxe.
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Dimanche dernier, petite soirée jeux (la "soirée" commençant l'après-midi au Burkina...) entre expats, organisée par Delphine.
Avec ici le classique Jenga qui donne sa chance aux petits comme aux grands.
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Le barrage situé en aval du plan d'eau de Fada, que l'on voit ici sur la première photo, a été construit il y a peu. Ou plutôt RE-construit.
En effet, le premier barrage, situé quelques dizaines de mètres plus en aval, avait mis sous eau un fétiche (le petit rocher sur la seconde photo). Or, comme tout le monde (ou presque) le sait, le fétiche est le lieu du sacrifice et de la communication avec les ancêtres. Bref, le barrage initial a cédé dès la première saison des pluies, sous la pression de l'eau et -surtout- celles des ancêtres, mécontents !
Morale de l'histoire, pour construire des barrages, des notions d'anthropologie sont parfois aussi importantes que celles d'ingénierie...