- Détails
La forme des cases informe sur le statut de ses habitants :
- la case rectangulaire abrite un couple
- la case en forme de 8 constitue la demeure de la grand-mère et des enfants
- la case ronde simple avec le toit de paille héberge un célibataire
Enfin, même les greniers sont construits en dur (comme sur la dernière photo ci-dessous). Avec au "rez-de-chaussée" un ingénieux petit poulailler, qui prévient l'arrivée des termites dans la réserve.
- Détails
La cour royale est aussi un lieu de vie et de mort. Outre les cases, certains lieux ont une fonction spécifique :
- juste devant la cour, l'énorme fétiche où se déroulent les sacrifices
- ensuite, le "palais de justice", où le roi reçoit audience et rend la justice
- en arrière-plan de la troisième photo, le tumulus où, à chaque naissance, une jarre contenant le placenta de la mère est disposé au cours d'une cérémonie particulière. Ceci afin de protéger tous les habitants de la cour
- même si les lieux sont traditionnellement animistes, certaines habitations arborent des inscriptions venues d'un autre monde, comme ce "Dieu est mon sauveur" gravé sur un coeur surmonté d'une croix...
- Détails
A l'intérieur d'une case en 8, toutes les pièces (quatre dans ce cas-ci) sont en enfilade et baignent dans une quasi-obscurité. Les petites portes rondes obligent à s'accroupir pour passer de l'une à l'autre.
Le premier espace permet de recevoir des hôtes. La grand-mère y dort également, afin "d'éviter que les jeunes filles ne sortent la nuit". La cuisine, avec sa petite cheminée, est toujours la dernière pièce.
- Détails
Joli contraste que celui de la peau white de la petite Pauline, installée à l'africaine sur le dos de sa nounou black Nahini.
- Détails
Toujours dans la série des objets que je n'aurais pas osé personnellement transporter à vélo : le matelas 2 places !
Surtout qu'une pluie semble approcher, annoncée par des bourrasques de vent...
- Détails
Les femmes burkinabè sont très coquettes. Inutile donc d'essayer de les reconnaître à leur coiffure : en général elles en changent tous les 15 jours et elles peuvent tout aussi bien passer du long au court... que du court au long puisque les longues tresses sont faites de cheveux synthétiques.
Coquettes... et courageuses, quand on sait que la séance de coiffure dure le plus souvent 5 à 6 heures. Et représente donc aussi une part substantielle du budget mensuel.
- Détails
Il est très courant au Burkina que le travail soit à plusieurs heures de route de sa maison.
Les gens ne rentrent alors chez eux qu'une fois par semaine, voire par mois. Dès lors, pour leur permettre de loger près de leur travail sont construits un peu partout dans le pays des "celibatorium".
Il s'agit typiquement de "studios" de 20 mètres carré juxtaposés pour former un grand bâtiment. Sur la photo ci-contre, un celibarorium abritant quatre "studios".
- Détails
A défaut de pouvoir s'amuser sur les petites motos qui tournent dans les manèges des fêtes foraines en Belgique, les enfants s'amusent ici sur une vraie "moto" (ici, tout ce qui a 2 roues et un moteur s'appelle "moto", qu'il s'agisse d'une mobylette, d'un scooter ou d'une moto) grandeur nature.
A voir ici en vidéo à la rubrique du même nom.
- Détails
Après la pluie, la température descend "drastiquement" : il ne fait plus que 25° à l'extérieur (un peu plus dans la maison à cause de l'inertie).
Du coup, c'est reparti : Quentin a ressorti son survêtement à cagoule (sic) !
- Détails
Petite leçon de fabrication de beurre de karité (souvent utilisé dans les huiles de massage en Europe, mais qui peut s'utiliser aussi... en cuisine) :
- pour commencer, on récolte le fruit du karité (l'arbre). Le fruit, un peu plus petit qu'un abricot, est vert
- des fruits, on isole les noix, qui sont séchées pour être ensuite concassées en "pépites"
- lesquelles sont transformées au moulin (ou au pilon) en une pâte aux airs de chocolat liquide
- cette pâte est ensuite ajoutée progressivement à de l'eau en ébullition, le tout étant malaxé
- on récolte enfin, à la surface de l'eau, le beurre de karité à la couleur blanc cassé (blanc "sale" comme on dit poétiquement ici)
