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Le Burkina étant un pays sans accès à la mer, le poisson y est relativement rare. On y trouve surtout le fruit de la pêche réalisée dans les lacs du pays (comme par exemple le barrage de la Kompienga qui fournit Fada). Du coup, ce sont nos propres yeux qui se sont écarquillés comme ceux d'un poisson lorsque, traversant la ville de Koubri un peu au Sud de Ouagadougou, nous avons longé une poissonnerie de plusieurs dizaines de mètres de long !
Promis, à notre prochain passage nous emporterons notre boîte-frigo.
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Le Ranch de Nazinga, qui doit son nom à la rivière qui le traverse et couvre près de 100.000 ha, doit sa création il y a trente ans à un couple de naturalistes canadiens installés au Burkina Faso.
A trois bonnes heures de route de Ouagadougou, non loin de la frontière ghanéenne, c'est l'occasion d'avoir un bon aperçu de la faune de l'Afrique de l'Ouest. Moins complet qu'au Parc de la Pendjari, mais par contre la probabilité de pouvoir observer des éléphants est plus élevée.
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Les oiseaux sont souvent difficiles à fixer dans l'objectif d'un appareil photo, mais voici quand même un petit extrait de ceux dont nous avons croisé le vol :
- le calao
- le grand calao
- le martin pêcheur (en version black & white)
- l'ombrette
- les oies sauvages
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Alors qu'en général on n'aperçoit du phacochère que son arrière-train avec sa queue dressée parce qu'il prend très vite la fuite, cette fois nous avons eu droit à une famille de phacochères très affairés à fouiner. Au point de s'agenouiller malgré notre présence !
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Les specimen ne sont pas trop gros, mais on s'accroche quand même bien à la galerie de toit du 4x4 quand ce dernier traverse les barrages où se cachent les crocodiles.
Il est d'ailleurs finalement assez rare d'en voir un de tout son long, comme ici.
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Qu'il soit au bord d'un point d'eau, sur une branche ou marchant à quatre pattes, on ne peut pas rater le babouin au postérieur lisse.
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Ci dessous, différentes sortes d'antilopes :
- un cob de buffon
- un jeune cob defassa (waterbuck)
- un hippotrague, que l'on reconnaît facilement à son "masque"
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Sur notre trajet entre l'entrée du Ranch et le campement, nous croisons déjà un troupeau d'une dizaine d'éléphants. Dont certains d'un gabarit impressionnant. Surtout quand ils vous fixent à dix bons mètres du véhicule.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, on a failli ne pas les voir : si l'on est pas hyper-attentif, la végétation est suffisamment dense pour cacher un petit troupeau, même au bord de la piste.
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Décidément, on ne se lasse pas d'observer les éléphants.
Ci-dessous, un mâle occupé à se déplacer entre les arbres dont il va se nourrir, à deux pas de nous.
Sur la dernière photo, un éléphanteau. Sa peau est "au naturel", peu après sa baignade, c'est-à-dire beaucoup plus noire.
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Le village de Tiébélé, à une heure de route à l'Est de Pô au Sud du pays, est connu essentiellement pour sa cour royale : à l'intérieur d'un grand mur d'enceinte se répartissent dans une sorte de labyrinthe une série d'habitations traditionnelles Gourounsi abritant quelque 400 personnes.
Les hommes s'occupent de la construction de ces cases, tandis que le rôle des femmes est de les peindre avec les symboles ancestraux.
Typiquement, les cases ont des entrées particulièrement basses, obligeant à s'accroupir, suivies d'un muret intérieur. La fonction de ces ouvertures était double : se protéger des animaux sauvages (le dos des fauves étant bloqué par l'entrée, ils ne peuvent sauter d'un bond au-dessus du muret dans la case) et des ennemis (ceux-ci devant présenter d'abord la nuque ou le cou pour pénétrer dans la case).
Les toits-terrasses de terre, auxquelles on accède par une échelle creusée dans un tronc d'arbre, permettaient également de voir le danger venir de loin. Ainsi que de faire sécher les récoltes.
A l'intérieur de la cour royale, les cours, murets et escaliers se succèdent en un dédale qui ferait le bonheur des enfants jouant à cache-cache...