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Après 8 mois passés au Burkina sans le moindre problème intestinal (!), quelques germes ont "enfin" vaincu Quentin.
Comme notre agenda nous amenait justement à Ouaga le soir de son deuxième jour out, une petite visite au Centre Médical International s'imposait.
Il y est finalement resté 24h sous perfusion, pour lui assurer une réhydratation rapide et efficace.
Mais rassurez-vous, le lendemain, il passait déjà l'après-midi à jouer avec sa soeur dans la piscine de l'hôtel Silmande à Ouaga...
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Pour vous approvisionner en bière, ne demandez pas où se trouve la supérette mais... "la cave". Outre ce que l'on appelle ici sans hypocrisie "les sucreries" (Coca, Fanta, Sprite, Youki-Tonic), on y trouve toutes les bières distribuées dans le pays (So.B.Bra, Brakina, Flag, Beaufort, Castel), en général pas très fortes (4,2%) mais ôh combien désaltérantes après une journée par 40°. Une "caisse" (casier) de 12 x 66 cl coûte 5.500 cfa. Ce qui place le cl de bière à 1 centime d'euro. La bière est donc un bien de luxe pour beaucoup (plusieurs jours d'un petit salaire pour un bac).
Les véhicules motorisés étant rares, les caves livrent typiquement les maquis à l'aide de charrettes tirées par des ânes. Et il n'est pas rare de voir des clients charger 2 caisses sur le porte-bagage de leur vélo ou de leur mobylette. Sens de l'équilibre oblige, mieux vaut ne pas boire son chargement avant de prendre la route...
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Piscine modeste, mais privée, dans notre jardin : Quentin et Audrey profitent de la venue de Bintou pour faire de la plongée sous-marine dans notre piscine gonflable. Avec tuba s'il-vous-plaît !
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Sur le bord de la route Ouaga-Fada gît un camion qui vient de verser sur le flanc.
Des hommes, pragmatiques, transfèrent le contenu des containers renversés dans un autre camion. Lequel est forcément à l'arrêt sur l'autoroute, qui pour rappel compte en tout et pour tout 1 bande de circulation dans chaque sens.
Très pratique quand on arrive à 120 km/h...
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Ou plutôt départ en douceur, sur la Yamaha Dame : de grand matin (le travail commence à 7:30), Laurence enfourche son deux-roues accompagnée ici de Marguerite, de visite. Au coin de la rue, elles rejoignent le troupeau de zébus qui revient du barrage.
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Jour de retour au pays pour Marguerite, après 2 semaines (intensives) de vacances auprès de nous. Quelques heures avant de rejoindre l'aéroport, nous nous rendons au Gondwana, clairement le resto le plus agréable de Ouaga avec ses 6 espaces différents : la maison Gourounsi, la tente Toureg, le salon Mauritanien, la petite tente Touareg, le jardin et la case Peulh.
Avec cette fois-ci un tartare de capitaine (le poisson le plus courant au Burkina) comme plat principal et une crêpe à la glace Nutella en dessert...
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Décidément, on n'arrête pas le progrès :
- il y a un an, je m'étais préparé mentalement à devoir faire deux heures de bus aller-retour sur Koupéla pour avoir accès à internet
- lors de notre arrivée en août, le cyber local s'avérait au final relativement correct et recevait ainsi ma visite tous les 2 jours
- en décembre, grâce à la tenue de la fête nationale à Fada, arrivaient les modems 3G nous donnant un accès permanent à internet à la maison. Même si le débit n'est que 1/100ème de ce qu'il est à Bruxelles
- et voilà que dans quelques mois, l'ADSL devrait arriver à Fada ! Soit potentiellement un débit qui permettra l'audio et la vidéo sur Skype par exemple
Concrètement, des équipes ouvriers sont en train de creuser (à la pioche !) une tranchée de 80 km de long et d'un mètre de profondeur. Au tarif de 500 cfa le mètre (soit 0,75 €), ils peuvent tabler sur une moyenne de 5 mètres par jour par homme. Le câble ADSL (le grand rouleau noir ci-dessous) est posé au fur et à mesure, tandis que d'autres ouvriers assurent le remblai au tarif de 50 cfa le mètre (soit 0,075 €)...
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Du 16 au 19 avril 2009 se tenait la 6ème édition du FESDIG (Festival Dilembu au Gulmu), à Tiantiaka à 27 km de Fada N'Gourma.
Comme l'indique son site, le FESDIG est une initiative de revalorisation de la fête traditionnelle des récoltes (Dilembu) au pays Gurmantche en vue de promouvoir le patrimoine artistique, culturel et agro-pastoral de la région de l'Est du Burkina Faso appelée Gulmu. Ce festival se veut être une opportunité de création de débouchés économiques à partir du potentiel agro-pastoral et culturel, de sorte à assoir les fondements d'un développement local durable.
Nous n'avons pu assister qu'au programme du samedi soir, qui présentait un intéressant mélange de cantatrices, de troupes de musique traditionnelle... et même une prestation de RnB !
Voyez ici à la rubrique vidéos quelques extraits du Festival.
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En ce 20 avril, après une journée où même immobile les gouttes de sueur perlaient sur tout le corps, la libération est venue avec la toute première pluie de la saison (je sais, vu de la Belgique on a du mal à s'imaginer le plaisir de voir la pluie arriver :-). Une pluie modeste eu égard à ce que le ciel déversera dans quelques semaines, mais suffisante pour faire chuter la température de 39° à 33° en un quart d'heure.
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Pour tous les arachnophiles parmi vous, voici le plus gros specimen retrouvé à ce jour dans la maison. Et lorsqu'un petit cafard a l'idée de se promener dans la maison, nous utilisons une technique 100% bio en lieu et place d'un insecticide : on laisse exceptionnellement entrer Mouche-le-chat dans la maison, qui ressort ensuite avec l'intrus (dans son estomac).
