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Alors qu'à Fada la population est assez mélangée, le Nord du pays est essentiellement musulman. Ce qui nous vaut de très belles mosquées, tantôt récentes, tantôt anciennes. Le plus souvent construites en banco (briques de terre) soutenues par des bois.
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Les personnes que l'on croise restent toujours un peu insolites pour un nassara (blanc en mooré) :
- une femme parcourant la brousse avec une série de récipients sur la tête
- un groupe de jeunes filles ramenant dans des bidons l'eau du forage jusqu'à la maison
- quelques femmes qui lavent leur linge sale aux abords d'un bouli
- une femme à pied accompagnée d'une charette tirée par un âne, sortis de nulle part (!) en pleine brousse sahélienne
- un maçon prenant la/sa pause, devant un mur encore "frais"
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Un petit creux à Yalogo ? Pas de problème, vous n'aurez que l'embarras du choix : viande déjà cuite à déguster avec des épices relevées, quartiers de viande crue si vous voulez organiser votre propre barbecue, poisson séché présenté sur un plateau d'argent (ou presque), mouton rôti, ...
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Même si la brousse sahélienne est plus nue qu'ailleurs dans le pays (photo 1), on peut de temps en temps profiter de l'ombre d'un manguier ou du creux d'un baobab (photo 2).
D'autres arbres improbables poussent également au village, comme les "arbres à sacs"... auxquels finissent par s'accrochent les nombreux sacs en plastic malheureusement non recyclables qui jonchent en général le sol burkinabè (photo 3). Petit drame écologique de l'Afrique.
Par contre, beaucoup plus positif, même des écoles "poussent" un peu partout en pleine brousse (photo 4) !
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Le Burkina compte quelques mines d'or. Comme celle qui se trouve à une dizaine de kilomètres de Yalogo en direction de Ouagadougou :
- une plaque en bord de route annonce la mine : "High River Gold Mines"
- en prenant la piste qui mène à la mine, on aperçoit déjà à l'horizon les remblais
- ... que vient approvisionner un camion géant
- ... avec une benne élévatrice à faire rêver les gamins férus de jouets de construction
- enfin, au bout de la piste, les bus miniers qui acheminent les ouvriers depuis la gare des bus la plus proche. Non sans faire penser aux bus scolaires américains
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Nous sommes dans le Nord sahélien du Burkina et donc, enfin, nous rencontrons notre premier chameau ! Mais la faune ne s'arrête pas aux animaux du désert : à l'abreuvoir jouxtant un forage se repose un fier cheval peul. Pour le reste, beaucoup plus courant partout dans le pays, on peut croiser zébus (ici au combat), chèvres (grapillant un peu de la récolte mise à l'abri, croyait-on, dans un arbre) ou ânes.
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Les habitations, plutôt appelées concessions, sont tantôt entourées d'un petit mur d'enceinte, tantôt directement accessibles. Quant aux greniers qui servent à stocker le fruit de la récolte jusqu'à la prochaine saison des pluies, on les reconnaît au vide qui les sépare du sol. Ils sont parfois en banco, parfois en séko. Traditionnellement, c'est l'homme qui a le droit de puiser dans le grenier et donne la portion quotidienne à son (une de ses) épouse(s).
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Comment mettre (en principe) la récolte à l'abri des animaux qui divaguent ? Simplement en l'accrochant à un peu plus de 2 mètres de hauteur dans les arbres qui vous entourent...
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Les boulis sont ces énormes récolteurs d'eau creusés en forme de cône inversé qui servent à abreuver le bétail. Ils sont réalisés à proximité d'un marigot pour se remplir quand celui-ci est en crue, via un bassin de décantation. Cette technique traditionnelle au Burkina Faso présente l'avantage de capter une eau peu chargée en sédiments et donc d'éviter un comblement de l'ouvrage.
Parmi les premiers projets réalisés par Iles de Paix dans le pays figuraient en effet cinq boulis aux alentours de Yalogo, qui permettent également d'éviter le passage des troupeaux dans les espaces de culture entourant le lac.
Le panorama ci-dessous, pris à Mamanguel, rend bien l'ampleur et la beauté d'un tel ouvrage.
Contrairement aux chèvres, qui peuvent parcourir librement la place car elles s'abreuvent mais ne souillent pas l'eau, les zébus doivent rester à l'extérieur de la clôture. Les femmes et les enfants descendent puiser l'eau à l'aide de grands bidons jaunes (seconde photo) et remontent ensuite remplir les abreuvoirs creusés dans des troncs d'arbre.
La troisième photo montre un autre bouli à proximité de Yalogo, avec un troupeau de chèvres gambadant dans la rocaille.
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Même si les produits textiles provenant d'Asie supplantent de plus en plus ceux réalisés en Afrique, la production du coton reste une activité économique importante (un peu plus de 1% de la production mondiale).
On voit ici une récolte qui attend, sous l'oeil attentif de son gardien, l'arrivée des camions qui vont l'acheminer vers la fabrique de transformation.