- Détails
On rencontre très peu de femmes dans certaines professions. C'est déjà vrai en Belgique, ce l'est aussi au Burkina.
L'égalité des sexes n'est certes pas encore une réalité ici, mais cela commence sans doute par le bas de l'échelle : je vous présente en effet nos éboueuses (terme qui n'existe pas au féminin en Belgique...). Une fois par semaine, elle viennent vider notre fût dans leur charette, tractée par un âne. Ensuite, après avoir fait le tour du quartier, elles partent en brousse et boutent le feu au chargement. Le tout pour la modique somme de 500 cfa par mois, soit 0,75 €.
Par ailleurs, pas besoin de crèche communale pour permettre à ces femmes de travailler : comme toutes les femmes, elles portent leurs enfants sur le dos.
- Détails
Un mois sans mise à jour de ce site, cela n'était jamais arrivé. Certains s'en sont d'ailleurs inquiétés, mais je vous rassure tout de go : aucun problème de santé ou autre pour la petite famille.
Juste quelques soucis de bits & bytes avec notre fournisseur d'accès à internet : l'email fonctionne, mais le site ne répond plus depuis le Burkina.
Quoi qu'il en soit, j'ai provisoirement trouvé un moyen de contourner le problème... et nous revoici donc alive & kicking !
- Détails
Pas besoin de magasins débordant de gadgets bling-bling pour avoir une belle Crèche pour les fêtes : les enfants exploitent ici toute leur créativité et leur agilité (argilité ?) pour fabriquer de leurs mains des crèches 100% naturelles en argile.
Promis, l'an prochain je fais le tour de Fada pour (vous faire) découvrir toute la variété des crèches.
- Détails
J'ignore s'il s'agit d'un vélo "au-revoir-la-France" ou d'un vélo "bonjour-la-Chine". Toujours est-il que pour sa première balade à vélo avec nous, Petra en fut pour ses frais. Après avoir perdu quelques vis en cours de route, elle a "perdu les pédales". Enfin, surtout celle de gauche, qui tournait "en roue libre". Pas très pratique pour avancer.
Quoi qu'il en soit, même en pleine brousse, la solidarité est manifeste : en moins d'une minute nous fûmes entourés de bonnes âmes compatissantes... et expérimentées en pannes de vélo en tous genres.
Quelques coups de caillou bien placés ont ainsi permis à Petra de faire quelques centaines de mètres de plus. Mais la réparation de fortune n'aura pas tenu plus, l'obligeant en bout de course à rentrer... à pied.
- Détails
Lors des randonnées à vélo, je vous conseille vivement de ne pas oublier la bouteille d'eau. Par contre, nul besoin de prévoir de quoi se sustenter : parfois, au milieu de nulle part, attend une femme sur le bord de route qui prépare ses beignets. Un en-cas à la fois chaud (frit "on the spot") et hot (sauf si vous renoncez à la sauce pimentée, mais ce serait vraiment dommage...).
- Détails
Décidément, un vrai plaisir que d'enfourcher son vélo pour découvrir la brousse. Et surtout, on n'y est jamais vraiment seul :
- tantôt on y croise le pâtre avec son troupeau,
- tantôt on aperçoit des gamins qui creusent des trous pour y ramasser des graviers,
- tantôt un âne attelé broute en attendant son chargement, tantôt une termitière se dresse à l'ombre de deux arbres (deux précautions valent sans doute mieux qu'une),
- tantôt apparaît un paysage lunaire sculpté par les hommes qui fabriquent des briques de terre là où une mare vient de s'assécher.
Et si, au carrefour de deux pistes, vous croisez un panneau indiquant "La Résidence", c'est que vous vous rapprochez de Fada et de la Résidence que le Président s'y est fait construire à l'occasion de la Fête Nationale du 11 décembre dernier.
- Détails
Après le beach-volley, nous vous présentons une nouvelle déclinaison de notre sport préféré : le brousse-volley. En effet, à l'occasion du team-building de début d'année d'Iles de Paix, toutes les équipes de Fada, Ouaga, Yamba, Tensobentenga, Diapangou et Natitingou se sont rassemblées pour un tournoi de... brousse-volley.
Deux terrains improvisés au bord d'un barrage, histoire d'avoir un peu d'air quand même sous la chaleur écrasante, avec des branches d'arbre pour poteau et de la cendre pour dessiner les lignes au sol. Il suffisait d'y penser.
Ensuite, après le pic-nic à l'ombre du manguier, chacun a pu s'essayer à d'autres jeux moins physiques, qui à la pétanque, qui aux cartes ou autres jeux traditionnels comme l'awalé.
- Détails
Janvier est aussi le moment de la soirée de bons voeux du "Service" (synonyme ici de "Bureau"), qui cette année s'est tenue dans notre spacieux jardin. Morceaux choisis :
- un mouton (que l'on voit sur la première photo ci-dessous tel qu'il était... la veille de la soirée)
- un porc (quant à lui déjà braisé, comme le montre la deuxième photo)
- Audrey et Quentin en tenue locale
- un DJ bien au fait des tubes du moment, qu'ils soient burkinabè ou ivoiriens
- une troupe de danseurs traditionnels
- un "troupeau" de danseurs amateurs
Enfin, au niveau pratique, on mentionnera également le service parking (surtout des deux-roues !) ainsi que, le lendemain, le service de nettoyage ailé (les vautours...)
- Détails
Le Yin et le Yang ou, en l'occurrence, le Quentin noir et le Quentin blanc. En effet, lors de notre dernière visite à la capitale, le fils de Jean-Marie le collègue de Ouaga est venu jouer avec Quentin et Audrey. C'était la première fois que l'occasion se présentait, mais les enfants comptent bien se retrouver à chaque fois que nous monterons à Ouaga. Surtout que papa pousse les auto-tamponneuses quand il n'y a pas d'électricité à la plaine de jeux !
- Détails

Quentin Dechèvre ou Quentin Potter ? Franchement, il y a des moments où on ne sait plus très bien comment s'appelle notre fils !
On savait en venant ici que la magie se pratiquait en Afrique, mais on n'avait pas imaginé que ce serait sous notre propre toit et sous cette forme-là...
En tout cas, après le Quentin blanc et le Quentin noir, voici le Quentin coloré !