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Quelques tableaux du campement :
- tout d'abord, le "tableau pascal" : l'avantage d'être au safari le week-end de Pâques, c'est que le menu -notamment le dessert- est adapté en fonction
- ensuite, le tableau avec le plan du parc. Pour avoir une notion des distances : 75 km séparent l'entrée du parc à Batia du campement (au bout de la piste indiquée en rouge en haut à droite de la carte)
- le tableau des observations enfin, avec les 2 mentions des enfants relatives aux lionnes, près de la mare Fogou le matin puis de la mare Bali le soir. Des chercheurs utilisent ces informations, de même que les photos des visiteurs, pour identifier les individus et analyser leur comportement et leurs mouvements
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Une nouvelle fois, la chance nous a souri car, alors que d'autres personnes ont tourné dans le parc de la Pendjari durant trois jours sans même les apercevoir, nous avons eu la chance de voir deux lionnes lors de notre seule journée complète de présence :
- la première lionne, aperçue au lever du soleil, circulait avec ses deux lionceaux (1ère photo)
- la seconde, venue seule s'abreuver à la mare Bali en fin de journée, nous a gratifié d'une séance-longue-durée : plus d'une heure sous nos yeux (et nos objectifs) à moins de 100 mètres de notre cabane de vision.
Elle a commencé par boire (5 à 10 minutes sans interruption !) puis s'est reposée au bord de l'eau (2ème et 3ème photo). Sans même accorder le moindre intérêt au guib harnaché qui, téméraire, est venu s'abreuver à ses côtés (4ème photo).
Après une heure d'observation, nous avons dû nous résoudre à rentrer au campement, la nuit approchant. Sachant qu'il nous fallait marcher 50 mètres à découvert pour rejoindre le minibus et que la lionne, plus rapide que nous, n'était qu'à 100 mètres, l'épisode du guib harnaché nous a rassurés : la lionne n'avait pas faim !
C'est au moment où le minibus a démarré que la lionne, lasse, s'en est allée également (5ème photo). A se demander qui observait qui...
A voir également ici à la rubrique vidéos.
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Il nous avait déjà été donné de voir des buffles, mais lors du présent safari, à deux reprises nous avons carrément croisé la route d'un troupeau d'une trentaine de têtes !
Impressionnant, mais moins dangereux qu'il n'y paraît. Ce sont en effet en général les buffles solitaires qui, sans raison, se mettent à charger (contrairement aux éléphants qui ne chargent que s'ils se sentent dérangés).
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Il y a un an jour pour jour, nous étions déjà venus plusieurs jours à la Pendjari. Nous ne referons donc plus ici l'inventaire de toutes les espèces que nous y rencontrons* mais -hormis les photos ci-dessous- nous nous limiterons aux quelques nouveautés et particularités de cette présente visite.
Ci-dessous :
- le troupeau de visiteurs, sur le toit de leur minibus
- un troupeau d'éléphants qui nous barre la route le temps de la traverser paisiblement
- un jeune hippopotame qui a visiblement envie de faire la sieste
- un troupeau de waterbucks venant s'abreuver, accompagnés d'un bubale
- un lézard au cou orangé, qui doit sa présence sur ce site non pas à sa rareté (on en a plein à la maison !) mais au fait que c'est le seul animal du safari qui ait bondi sur moi. J'ai sursauté mais, à choisir, mieux valait le lézard que la lionne...
* Tapez "Pendjari" ("Nazinga") dans le champ de recherche du site pour trouver rapidement les articles de notre autre safari dans le Nord-Bénin (dans le Sud du Burkina).
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En ce samedi 3 avril, nous sommes 12 à bord de notre minibus Toyota Hyacé de location pour entamer notre périple. Sans compter Djibril, notre chauffeur pour les 3000 km qui nous attendent.
Première frontière : celle entre le Burkina et le Bénin, dont nous ne connaissons jusqu'à présent que le Nord et que nous allons traverser de part en part pour rejoindre enfin l'océan (le Burkina étant un pays enclavé -et sec- l'eau nous manque un peu...). Le temps de passer les 6 postes frontières (hé oui : 2 polices, 2 gendarmeries et 2 douanes...), l'aventure est à nous !
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Le site de Laongo, à quelque 40 kilomètres de Ouagadougou sur la route de Fada N'Gourma, est célèbre depuis 1989 pour accueillir, en général tous les 2 ans, un symposium de sculptures.
Les oeuvres d'une soixantaine d'artistes venant des 5 continents sont ainsi disséminées sur le site pour en faire un immense musée en plein air. Les sculptures sont tantôt antropomorphes, tantôt zoomorphes, parfois figuratives, parfois abstraites.
Les deux dernières éditions du symposium avaient pour ambition de passer le flambeau aux nouvelles générations d'artistes. La plupart de leurs réalisations sont d'ailleurs rassemblées sur un nouveau site, distant de moins d'un kilomètre du site originel.
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Les trois familles étant réunies, ce sont 12 personnes qui logent simultanément à la maison à Fada !
On approche probablement de notre capacité maximale... Quoique : une de nos quatre chambres est restée vide. Tous les enfants ont en effet préféré loger sous tente, sur notre terrasse.
3 tentes pour 7 enfants, heureux de dormir "à la belle étoile" avec comme berceuse le chant des oiseaux... et le braiment des ânes.
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Aux études, elles étaient cokoteuses (BE) / colocataires (FR). Même si les contacts ont toujours été réguliers, la vie les a réparties sur trois continents : Christine aux USA, Marie-Laurence en Europe et Laurence en Afrique.
Qu'à cela ne tienne, elles avaient décidé de se retrouver... 17 ans après. Pas seulement le temps d'une chanson (celle de Patrick Bruel, "on s'était dit rendez-vous dans 10 ans", aux paroles adaptées pour la circonstance) mais carrément pour tout un périple en Afrique de l'Ouest.
Au programme :
- une semaine au Burkina pour Christine et ses deux aînées
- une deuxième semaine, jusqu'à la côte au Sud du Bénin, avec en plus Marie-Laurence, Philippe et leurs trois garçons
- une troisième semaine, par le Togo, après avoir laissé Christine & Co à l'aéroport de Cotonou
NB : chronologiquement, tout ce voyage qui va être relaté au cours des articles suivants est bien entendu antérieur au Festival Dilembu au Gulmu (FESDIG). Pour des raisons pratiques cependant, les articles du Festival ont été postés plus rapidement.
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En ce mois d'avril, la température dépasse les 40° à l'ombre. En pleine après-midi, dans un véhicule, je préfère même ne pas émettre d'estimation.
Cela n'empêche pas ce monsieur de voyager avec bonnet de laine et cache-oreille. Si l'on écarte l'hypothèse que c'est en raison du froid ambiant, ce doit être pour éviter les courants d'air...
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Une fois n'est pas coutume, un petit essai/sujet de géopolitique.
Belgique | Burkina Faso | |
langues | le néerlandais, le français, l'allemand | le français, le bambara, le biali, le bissa, le birifor, le blé (ou jalkunan), le bobo, le bolon, le bomu, le bwamu, le cara, le cerma, le dagara, le dogon, le dogosé, le dogoso, le dyan, le dzùùngoo, le gourmantché (ou gulmancéma), le gourounsi, le haoussa, le kaansa (ou gan), le kalamsé, le kantosi, le karaboro, le kasena (ou kassem), le khe, le khisa, le koromfé, le koussassé, le kusaal, le lobi (ou lobiri), le loma, le lyélé, le marka (ou Dafing), le malba, le moba, le nankana, le natioro, le ninkare, le nuni, le pana, le phuie, le samo (ou san), le seeku (ou sambla), le sénoufo, le siamou, le sikité, le sininkere, le sissala, le songhaï, le tamachek, le téén, le tiéfo, le toussian, le tourka, le viemo, le wara, le winen, le winyé, le zarma |
situation économique | probablement la meilleure productivité mondiale | 5ème pays le plus "pauvre" au monde (cf. indice de développement humain) |
durée du pouvoir | quelques mois pour les derniers gouvernements | 23 ans pour le Président en cours |
Que pourrait-on conclure de ce bref comparatif entre la Belgique et le Burkina Faso ?
- par exemple que, contrairement à un lieu commun, la prospérité économique ne va pas forcément de pair avec la "stabilité politique". La Belgique gagnerait-elle à être plus pauvre ? En tout cas, vue d'ici, la crise belge actuelle ressemble à un luxe que s'offre un pays suffisamment riche pour ne plus s'occuper des vraies priorités
- ou encore que la Belgique ne compte pas suffisamment de langues et de communautés pour être heureuse. Il faut croire que la prédominance de 2 communautés induit une dualisation, tandis que lorsqu'un pays en compte 60 on est plus enclin à relativiser...
Un sujet à creuser, sans aucun doute.
Quoi qu'il en soit, une chose est certaine : le Burkina a le secret de la cohésion sociale avec son système de parenté à plaisanterie, où tout (tout !) est verbalement permis entre une série de paires d'ethnies.