- Détails
En traversant un bosquet, nous croisons un villageois qui vient d'abattre et de débiter un arbre afin de se fabriquer (à la hache) un mortier.
- Détails
Chaque région a ses spécificités au niveau de la conception des greniers servant à stocker la récolte jusqu'à la saison suivante. Ici, ils sont typiquement montés sur quatre pieds de pierre afin de les isoler des insectes et des petits mammifères.
Ci-dessous :
- un hangar fait de branches de bois, sur lequel la récolte de sorgho a été posée
- un grenier fonctionnel, avec son toit de chaume
- deux greniers sur lesquels la récolte est en train de sécher au soleil
- un grenier à peine construit, permettant de bien voir la structure et la forme
- l'intérieur du grenier, où trois compartiments ont été prévus pour séparer le contenu (Tupperware n'a rien inventé)
A noter qu'il est très rare qu'un paysan accepte qu'on l'on jette un oeil à l'intérieur de son grenier. Cela correspondrait plus ou moins en Europe à montrer ses extraits bancaires...
Dans la même logique, seul le chef de famille a le droit de prélever du grenier. Sans autorisation, même l'épouse ne peut aller y puiser la ration nécessaire pour le repas du jour.
- Détails
Dans la région, ce qui fait un tabac... ce sont les plantations de tabac. Ci-dessous :
- les jeunes pousses
- les pousses en fleurs
- le tabac prêt à l'emploi sur le marché local
- Détails
Qui dit fleurs dit abeilles. Les villageois installent donc ici et là des ruches traditionnelles. Sur la seconde photo ci-dessous, on voit l'ouverture servant à enfumer les abeilles pour prélever le miel.
- Détails
Quel bonheur de revoir des fleurs : elles sont presque totalement absentes de notre paysage quotidien burkinabè. Le climat au Nord-Bénin étant plus humide, nous profitons de la randonnée pour faire le plein de flower power.
- Détails
Jamais jusqu'à aujourd'hui je ne suis parvenu à trouver le nom français ou scientifique de ce magnifique arbre sans feuilles aux fleurs rouges (et jamais je ne suis parvenu non plus à retranscrire les noms en langues locales qu'on m'a déjà donnés...).
Avril 2012 : un aimable visiteur du présent site vient de combler cette lacune : il s'agit d'un bombax ceiba.
- Détails
Pour finir le week-end sportivement, nous avons décidé de rejoindre depuis Nati les chutes de Kota... à pied, en suivant (notre guide et) un sentier appelé "sentier des Volontaires". A-t-il été nommé de la sorte parce que ce sont des Volontaires qui l'ont tracé ou parce qu'il faut de la Volonté pour arriver à son terme ? La marche, qui devait durer 2h30 selon le guide mais qui aura finalement pris plus de 5 heures à un rythme soutenu, nous fait maintenant pencher pour la seconde hypothèse.
Quelques petites épreuves viennent cependant égayer ce parcours de 20 km, comme :
- trouver son chemin dans les hautes herbes
- sauter par-dessus les colonnes de fourmis guerrières (que les serpents ne se risquent d'ailleurs pas à traverser : à en croire notre guide, les fourmis rouges sont capables d'arriver à bout d'un éléphant. Nous n'avons pas voulu tester...). Notez le sens de l'organisation des fourmis : de part et d'autre de la colonne qui avance d'autres fourmis restent immobiles et font barrage, avant de réintégrer elles-mêmes la colonne une fois le "défilé" terminé.
- la traversée de rivière
- Détails
En cette saison, en Europe les chants de Noël sont d'actualité. Ici il faudrait plutôt parler de champs de Noël, avec ce paysan qui, trouvant l'air encore un peu frais malgré le labour et le soleil, se pare d'un bonnet rouge de Père Noël.
- Détails
Ici, ce sont les femmes qui "vont au charbon", dans le sens où ce sont typiquement elles qui s'occupent de produire le charbon de bois pour le vendre au bord de la piste ou du goudron à d'autres femmes qui l'utiliseront comme combustible pour chauffer la marmite.
- Détails
A Natitingou, on n'est déjà plus très loin de la Belgique. Ou en tout cas de Huy, avec ci-dessous "la maison de Huy" (oui, la ville de Huy-entre-Namur-et-Liège). Vu d'ici, Huy a un parfum d'exotisme...