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Nous quittons en ce 29 décembre 2009 le Mali et retournons au Burkina. Tant qu'à faire, plutôt que de rebrousser chemin, nous décidons après moultes hésitations de rallier Ouagadougou par la route (la piste, devrais-je dire) en passant par Nouna et Koudougou.
Ce long trajet, dans la chaleur, fenêtre ouverte, sur une piste dans un état très relatif, nous vaudra à tous de finir la journée avec des cheveux couleur "poil de carotte", en raison de la latérite.
Nous profitons malgré tout de notre toute première visite de Koudougou, la troisième ville du pays, pour visiter son marché central aussi bien construit qu'achalandé.
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Pour leur architecture et leur authenticité, les maisons de Djenné sont classées au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco. En outre, les ru(ell)es de la ville sont très peu parcourues par les quatre roues, si bien que se déambuler dans la ville à pied est un vrai plaisir.
Parmi les points historiques de la ville figure le tombeau de Tapama, du nom de la jeune fille vierge qui fut emmurée vivante il y a de nombreux siècles (à l'époque de la construction de la ville) pour, selon les marabouts consultés à l'époque, conjurer le mauvais sort qui faisait s'échouer toute tentative de monter des murs.
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Qui dit mosquée dit école coranique, dont voici quelques planches.
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La mosquée de Djenné, considérée comme un des plus beaux édifices d'Afrique de l'Ouest et dont on rapporte même qu'elle fut construite pour surpasser celle de La Mecque, est en tout cas la plus haute mosquée en terre recensée. Les briques, en forme de boules, sont confectionnées à la main en mélangeant de l'argile, de la paille et, à l'origine, du beurre de karité.
A l'intérieur de la mosquée, un espace est réservé aux femmes ayant effectué un pèlerinage à la Mecque.
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Après plusieurs heures de route, nous arrivons enfin chez Baba, un maquis qui nous servira de logement situé à deux pas du marché : nos deux chambres-dortoirs ont été réservées de longue date, et heureusement car si comme le chantent Amadou et Maryam "le dimanche à Bamako c'est le jour du mariage", le lundi à Djenné c'est le jour du marché... et la ville affiche complet tôt dans la journée.
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La ville de Djenné n'est accessible qu'en traversant les eaux sur un bac.
Alors que la file s'annonce moins longue que ce que nous avions craint (nous arrivons à Djenné un lundi, soit le jour du marché où l'affluence est donc maximale), une légère appréhension nous guette. En effet, en observant le bac qui nous précède, il s'avère qu'une fois chargé, les moteurs de notre transporteur ne suffisent pas à le désensabler : plusieurs hommes doivent se munir de perches pour débloquer la situation (et le bac). Sachant que la traversée dure 5 minutes, il est cocasse de constater que délivrer le bac à l'aide des perches peut prendre 10 minutes...
Encore que le plus stressant était d'imaginer que notre minibus, qui n'a rien d'un 4x4, s'embourbe dans l'eau, à mi-chemin entre la "plage" et le bac. Mais notre chauffeur Ibrahim surpasse visiblement ses pairs puisqu'il parvient à rejoindre le bateau à fond plat comme s'il "roulait sur les eaux".
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Au carrefour de Sévaré, deux hommes en uniforme nous interpellent. Ils viennent de terminer une mission et doivent retourner à leur base. Ils demandent s'ils peuvent se joindre à nous jusque Mopti. Surpris mais de bonne volonté, nous avons accepté.
Bien nous en a pris : les enfants ne se sont jamais autant amusés sur les 2500 km de trajet ! A un moment donné, tous les enfants se sont d'ailleurs retrouvés à la première rangée, entre le gendarme au béret vert et Didier, sans se plaindre de l'exiguïté des lieux.
Finalement, à raison de 6 personnes par banquette, on pourrait même à ce titre reconsidérer la capacité de notre minibus à 24 passagers, hors chauffeur et ses deux "copilotes".
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Concessionnaire ou cimetière Peugeot ? A vous de juger...
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La pêche constitue certes l'activité majeure de la population locale, mais quelques autres activités émaillent certaines îles, comme ici :
- le moulin à moteur, qui permet aux femmes de transformer quotidiennement la portion de céréales en farine, bien caché ici par quelques nattes
- une initiative de pisciculture, avec une pompe à pied (qui ressemble finalement assez bien à ces engins qu'on trouve en Occident dans les fitness centers) permettant de puiser l'eau du fleuve
- un jardin maraîcher tirant profit de la présence de l'eau à proximité
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Sur les différentes îles, l'habitat de la population locale est souvent précaire. Le banco n'est pas forcément la règle et les cases minimalistes, faites juste de bois et de paille, sont légion.