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Comme l'expérience du rayon fruits & légumes d'un supermarché européen est de peu d'utilité pour identifier les denrées sur un marché tel que celui de Toucountouna, voici un début d'inventaire :
- igname
- manioc
- fromage peul
- biscuits faits avec de la pâte d'arachides (au Burkina, ils sont ronds et portent le nom de coulis-coulis)
- piments rouges, à ne pas croquer comme les coulis-couli...
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Le samedi est jour de marché à Toucountouna, petite ville située au Nord de Natitingou, la ville principale de la région. En l'occurrence, son marché est même devenu plus important en fréquentation que celui de Nati grâce à ses infrastructures en dur, réalisées notamment avec l'appui d'Iles de Paix.
Nous avons donc l'occasion d'y retrouver Justine devant sa petite boutique, ainsi que de faire la connaissance de sa petite fille, vête d'un pagne jaune. Justine est la femme qui, au Bénin, avait accompagné Laurence il y a quelques mois lors de ses interviews de terrain dans le cadre de l'étude sur les Fonds de Micro-Crédits Rotatifs.
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A notre arrivée au Rônier, notre hôtel de Natitingou, nous constatons qu'un nouvel arbre "fait de l'ombre" au palmier qui donne son nom à l'établissement : un sapin... de Noël. Ou comment l'occident exporte ses traditions.
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Pour vos en-cas, pas besoin de barres chocolatées (peu adaptées au demeurant à la température africaine). Il suffit de se pencher pour ramasser les arachides (cacahuètes) dans les champs... et il suffit de se mettre sur la pointe des pieds pour cueillir les noix de cajou (dans sa coquille en forme de foetus sur la photo de gauche) de son arbre, l'anarcadier (photo de droite).
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Les Béninois sont partagés : certains préfèrent les Béninoises en pagne... d'autres en bouteille ! La Béninoise est en effet le nom de la bière nationale. Quant au verre, il est ici intelligemment remplacé par un récipient de métal dont le couvercle tient les nombreux insectes à l'écart du précieux nectar.
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Alors que l'igname est relativement peu consommé dans l'Est du Burkina, il constitue un aliment extrêmement courant au Nord-Bénin.
L'avantage de l'igname est que, par définition, il vient toujours d'être préparé. En effet, si la préparation n'est pas fraîche, l'igname durcit. Le corollaire est qu'outre le plaisir du goût (l'igname, à l'instar du tô burkinabè, est relativement insipide en soi mais il tire son goût de l'excellente sauce qui l'accompagne), on a aussi le plaisir de l'animation : la portion qui va se trouver dans votre assiette est celle que les femmes sont en train de malaxer à l'aide de leur pilon dans le mortier.
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Même notre petit-déjeuner a un goût de tata-somba : sur la devanture du "kiosque" (boui-boui servant café / thé / sandwiches / omelettes / ...) est représenté un tata-somba en bas-relief. Après un repas aussi rapide (précisons quand même qu'on avait commandé 16 heures à l'avance) que copieux, nous sommes d'attaque pour une nouvelle journée.
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Les balades sont autant d'occasion de croiser la population locale dans son quotidien, en particulier les femmes et les enfants :
- trois jeunes filles sont en train de "jouer en rythme" du pilon pour décortiquer les céréales qui vont servir au repas du soir, dans le creux prévu à cet effet à l'entrée de leur tata-somba
- en brousse, quelques femmes se fraient un chemin au travers des herbes hautes, avec leur chargement dans la bassine de métal posée sur la tête
- un groupe de femmes, jeunes et moins jeunes, sont en train de séparer les arachides de leur feuillage. Au passage, elles nous offrent avec le sourire assez de cacahuètes pour remplir toutes nos poches !
- un groupe d'enfants rentre du champ au soleil couchant
- trois enfants nous suivent pour notre randonnée de deux heures jusqu'au sommet de la colline. Juste pour leur plaisir. Et pour le nôtre, l'un d'entre eux jouant d'un instrument rudimentaire : une tige ramassée sur un champ, avec pour caisse de résonance un simple petit récipient en plastique jaune
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On se serait cru dans un décor en carton-pâte de chez Disneyland, mais non : il s'agit d'un vrai baobab creux, alors qu'ils sont d'ordinaire pleins. Un vrai rêve pour les enfants !
Veillez quand même à contrôler que des serpents ne s'y cachent pas, car ils apprécient se lover dans la fraîcheur procurée par les arbres.
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Bien que dormir chez l'habitant dans son tata-somba soit possible, nous avons préféré cette fois loger dans un "tata-hôtel". La construction est identique, mais le lieu ayant vocation d'accueillir les gens de passage, on y trouve éclairage, électricité, ... et des matelas posés par terre (plus pratique que la traditionnelle natte pour un blanc qui veut avoir une chance de s'endormir).
Evidemment, les enfants ont absolument tenu à choisir la chambre à l'étage du tata-somba (oui, la porte de 70 cm de haut sur la première photo) : c'est tellement plus amusant de devoir "traverser le labyrinthe" et monter toutes les échelles étriquées pour aller se coucher...
Enfin, cela nous aura permis d'admirer de plus près l'acajou, reconnaissable à ses grandes feuilles, qui offre un peu d'ombre à notre chambre.
Clarisse, qui nous accueille, est d'une bonne humeur et d'un dynamisme incomparables. Elle est également bonne cuisinière (elle nous a préparé le midi un plat de riz et le soir un couscous de fonio), pour qui souhaite prendre le repas sur place et n'est pas refroidi par la présence de la tombe au milieu de la cour.