- Détails
Le Niger compte les dernières girafes d'Afrique de l'Ouest. Et il s'en est fallu de peu pour qu'elles disparaissent complètement. En effet, en 1996 le nombre d'individus était tombé à... 50. Heureusement, depuis lors, une politique active de conservation a été mise en place. C'est ainsi que le nombre de girafes dans la région de Kouré, à quelque 60 kilomètres à l'Est de Niamey, avoisine maintenant les 200 unités.
Les girafes, à la démarche paisible, peuvent atteindre 4 à 5 mètres, ce qui en fait le mammifère le plus haut sur la planète. Elles se nourrissent essentiellement d'acacias, leurs cils servant de protection contre les épines.
On reconnaît aisément les mâles à la bosse qu'ils ont au milieu du front (bien visible sur la troisième photo ci-dessous), ainsi qu'à leur teinte généralement plus foncée. A leur naissance, les girafons font une chute de près de deux mètres, leurs mères mettant bas en position debout.
Les girafes sont clairement devenues un attrait touristique du Niger, de même qu'un emblème national. C'est ainsi qu'elles figurent par exemple en bonne place sur le logo de la Conjoncture, la bière locale nigérienne (dernière photo).
Enfin, pour voir "nos" girafes en mouvement, nous vous invitons à faire un tour ici du côté de la rubrique vidéos.
- Détails
A une bonne dizaine de kilomètres à l'Ouest de Niamey se trouve le petit village de Kanazi, situé sur la seule île habitable car suffisamment élevée par rapport aux crues du grand fleuve.
C'est là que notre hôte nous a conseillé de faire un tour en pirogue, le niveau d'eau étant trop bas à Niamey même. Nous avons ainsi profité deux heures durant et en compagnie de nos piroguiers de l'ambiance du fleuve, de la compagnie des hippopotames, du spectacle de la vie courante sur les berges du fleuve et de la visite de l'île de Kanazi.
- Détails
Situés selon le cas à 10 ou 20 mètres de notre pirogue, les hippopotames du fleuve n'ont pas manqué de venir nous saluer régulièrement entre leurs apnées. Si nous en avions déjà vu des dizaines au parc de la Pendjari (Bénin) en avril 2009, c'est la première fois que nous les voyions de si près, en voguant sur l'eau qui plus est.
A noter qu'il n'est pas prudent de s'approcher trop de l'animal : les accidents en Afrique avec les hippopotames sont en effet plus fréquents qu'on ne l'imaginerait avec un animal finalement herbivore. Le fait est qu'une pirogue ressemble à une coquille de noix à côté d'un hippo un tant soit peu énervé...
- Détails
Kanazi, vu sa situation, a toujours été un village de pêcheurs, même si la population essaie de trouver d'autres activités pour subsister, comme par exemple l'organisation de tours en pirogue... ou même "caddy" au golf tout proche !
La technique des pêcheurs que nous avons croisés sur le fleuve est la suivante :
- on lance le filet, dont les bords sont lestés. A noter qu'un tel filet moderne coûte 25 000 cfa, ce qui représente déjà un investissement considérable
- les pêcheurs sautent alors à l'eau, qui leur arrive pour l'instant à la taille, et palpent le filet pour trouver leurs éventuelles prises
- celles-ci sont alors tout simplement lancées dans le bateau, que le pêcheur regagne ensuite pour lancer à nouveau son filet
- Détails
A Kanazi tout comme dans certains quartiers de la capitale, les chauves-souris sont légion. Cela ne paraît peut-être pas sur les photos ci-dessous, qui manquent de point de référence pour juger de la taille de l'espèce, mais on peut vous assurer qu'il s'agit de "grands modèles" (sans aller jusqu'à prétendre, comme dans notre guide, qu'on croirait des chiens volants...).
- Détails
Ici comme au Burkina, les villages reculés ne disposent pas toujours d'une école "en dur". La classe se donne alors "sous la paillote".
Comme on peut voir sur la seconde photo ci-dessous, le lexique est bien évidemment adapté : on apprend à écrire le mot "natte" (sur lesquelles les gens dorment, mangent, prient, ...) ou encore à dessiner un "mortier".
Enfin, sur la dernière photo, toute la philosophie de cette classe de "CP" ("1re primaire") est résumée dans cette célèbre maxime : chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
- Détails
Le monde semble bien moins agnostique en Afrique qu'en Occident. La foi s'affiche d'ailleurs sans problème un peu partout, comme :
- sur ce camion en route pour le Niger, au chauffeur visiblement chrétien, sur lequel Jésus, en peinture, dit "Je suis le chemin de la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jn 14.6". Un peu de lecture philosophique pour s'occuper lors des longues traversées sur les routes d'Afrique...
- sur ce panneau publicitaire à Niamey, suggérant de recourir à l'épargne Hadj pour préparer son pèlerinage à La Mecque, le pays étant musulman à 90%. Un marketing local pour un produit (pas que) local !
- Détails
Pas évident de trouver un peu d'ombre au Niger pour sa voiture. Enfin, dans le cas ci-dessous, nous n'avons pas eu à nous plaindre : nous avions trouvé un arbre sur l'immense parking pour mettre le véhicule à l'ombre (?).
Pourtant, avoir un véhicule "frais" aurait été appréciable... surtout que le 4x4 exigeait d'être poussé à chaque démarrage...
- Détails
Non seulement le démarreur de notre 4x4 de location avait des ratés, non seulement la courroie de la climatisation a lâché le 4e jour, mais en plus nous avons éclaté deux pneus !
Heureusement pas en même temps, mais un sur le trajet aller et l'autre sur le trajet retour. Il faut dire que, au contraire du minibus impeccable que notre loueur nous avait fourni pour notre tour récent au Bénin et au Togo, le présent véhicule avait déjà beaucoup vécu, de même que ses pneus. Et sachant qu'il n'avait qu'une seule roue de secours, ça met toujours un peu de piment quand on vient de crever et qu'on sait que le village le plus proche est bien souvent à plus de 10 kilomètres (et le vendeur de pneus le plus proche probablement à quelques dizaines de kilomètres..).
- Détails
Brussels Airlines arrive à Ouaga ! Enfin, tout bientôt.
En effet, à partir du 8 juillet 2010, Brussels Airlines organisera deux vols hebdomadaires (le jeudi et le dimanche) reliant Bruxelles à Ouagadougou... sans escale (contrairement à Air France, Royal Air Maroc ou Afriqiyah). Ouagadougou n'est d'ailleurs pas la seule capitale d'Afrique de l'Ouest à être concernée, puisque Accra (Ghana), Lomé (Togo) et Cotonou (Bénin) font désormais aussi partie du catalogue de l'opérateur belge.
Pour fêter l'évènement, Brussels Airlines a organisé devant ses nouveaux bureaux (quartier Koulouba, non loin de l'Ambassade de Belgique) le traditionnel pot des belges mensuel de ce vendredi 21 mai.
Comme on dit au Burkina, bonne arrivée !