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Il n'y a pas photo (si l'on peut dire) quand on regarde les prises de vue ci-dessous : il y a une sacrée différence entre les paysages luxuriants du Sud du Togo et ceux, plus secs, du Nord qui présagent de ceux auxquels nous sommes familiers au Burkina.
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"Juste pour le plaisir des yeux" (expression favorite de tous les boutiquiers souhaitant vous attirer dans leurs étals), voici deux clichés de têtes togolaises insolites :
- miss bigoudis 2010 à moto
- miss équilibre, en train de remplir sa bassine d'eau sous le robinet haut perché
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Un bon mois avant notre arrivée au Togo se tenait l'élection présidentielle, remportée par Faure Gnassingbé notamment face à Jean-Pierre Fabre.
A noter que Faure Gnassingbé est le fils de Gnassingbé Eyadéma (qui a présidé le pays durant 38 ans, jusqu'en 2005), même si par ses actions et son discours il tente de se distinguer de la ligne paternelle. C'est d'ailleurs lui qui, il y a quelques années, a réussi à mettre fin aux 13 années d'embargo imposées par l'Union Européenne.
L'isolement prolongé du pays contribue aussi à expliquer pourquoi le peuple togolais est particulièrement ouvert et accueillant envers les visiteurs.
Même si les élections étaient derrière nous, les affiches étaient encore toutes présentes. Et si Faure Gnassingbé a remporté le scrutin avec 60,88% des voix, son taux de présence sur les panneaux publicitaires dépassait largement la majorité qualifiée. Avec notamment cette excellente affiche, "plus haut, plus loin, plus Faure"...
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Nombre d'affiches publicitaires, tantôt sponsorisées par le gouvernement, tantôt par les Nations Unies et autres organismes internationaux, encourageaient au civisme électoral. Morceaux choisis :
- Le 4 mars je vote, et vous ?
- Togolais, allons voter dans la paix (précaution pas tout à fait inutile sachant que les violences suite aux événements politiques de 2005 auraient en effet fait de 400 à 500 morts)
- Le très judicieux Voter est un devoir civique de la femme
- Non à la division du pays (je rappelle que l'affiche en question ne vise que le Togo. Toute ressemblance avec un pays Européen à peu près aussi instable que le sont beaucoup de pays africains serait purement fortuite...)
- FOSEP : notre mission, la sécurité des citoyens
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On aura remarqué que les campagnes de prévention anti-sida sont particulièrement nombreuses au Togo. Sans prétendre être exhaustif, voici déjà une dizaine d'affiches différentes traitant du sida et/ou de la sexualité.
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Enfin, je vous rassure, il n'y a pas au Togo uniquement des affiches électorales ou anti-sida. La publicité "simplement" commerciale se fait une petite place, comme ici avec les affiches pour Vlisco (une marque de luxe de pagnes africains) ou les panneaux au format original pour Maman (une marque de pâtes).
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Peut-être n'avons-nous pas fait les meilleurs restaurant du Bénin et du Togo, mais en tout cas nous avons fréquenté les cuisines les plus authentiques.
Rien de tel qu'une bonne omelette, un plat de riz / sauce ou une assiette d'igname pilé / sauce piquante, pour garder fringante une équipe de voyageurs.
Et en tout cas, il ne sera pas dit que nous n'avons pas mis "la main à la pâte" ! Surtout les enfants d'ailleurs...
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Nous vous le disions dans un article précédent, nos tables n'ont pas toutes ressemblé à celle -luxueuse- de l'Auberge de Grand-Popo, mais à défaut de décoration, l'ambiance de tous ces petits endroits est inoubliable.
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En tout cas c'est sûr, nous sommes maintenant tous devenus fous de fufu (le nom de l'igname pilé donné au Togo) ! Au point que nos invités sont repartis avec de l'igname en Europe pour le piler à la maison. J'attends leur reportage photo pour un test comparatif...
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Comme les départs sont toujours des moments qu'on voudrait (mais qu'on ne peut d'ordinaire pas) postposer, le volcan islandais l'a fait pour nous !
Voici donc sur la première photo le "faux départ" de nos amis, croyant encore à ce moment innocemment pouvoir prendre leur vol le soir même... avant de revenir le lendemain chez nous avec "l'espoir" de pouvoir être replanifié 4... ou 11 jours plus tard.
Tout ça donc sans doute à cause d'un wack (mauvais sort) que mon filleul aura jeté sur le désormais célèbre volcan à l'aide de son fétiche emmené dans ses bagages : un T-shirt à la gloire des volcans islandais (ça ne s'invente pas. Voyez plutôt la seconde photo ci-dessous).
Le sort ayant produit tous ses effets, mon filleul aura pu rester quelques jours de plus avec son parrain et, après quelques dernières péripéties (exemple : Marc a dû aider à pousser le car devant les conduire à Ouaga pour qu'il démarre...), lui et sa famille ont par chance finalement pu rejoindre Paris par le premier vol ayant quitté Ouaga depuis le fameux nuage de cendres.
Ceci clôture donc le récit de notre périple au Bénin et au Togo. Mais l'aventure au Burkina n'est pas terminée... Suite au prochain numéro !
