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In memoriam

Le dimanche 27 octobre 2013 décédait la personne qui, tous les jours durant les trois ans de notre séjour au Burkina, a suivi ce site : Marie-Madeleine Neyens, ma mère.

A défaut d'avoir pu elle-même se rendre au Burkina, c'est aujourd'hui sa voiture qui a fait ce grand voyage.

L'ultime prolongement. Une présence symbolique à Fada N'Gourma...

Ce site lui est dédié.

Marie-Madeleine Neyens

Sa voiture a fait le voyage jusqu'au Burkina

La photo 'Faso'

Le proverbe africain

Devancer l’iguane dans l’eau

Mettre la charrue avant les boeufs

Ce n'est pas parce que le coq chante tous les matins qu'on dira qu'il prépare un concours de chant

Il ne faut pas se fier à tout ce que l'on entend

Le bossu ne voit pas sa bosse

On ne voit pas ses propres défauts

Le haricot se garde de pousser là où broute le mouton

Il ne faut pas commettre d'imprudences quand on peut les éviter

Si le baobab existe encore de nos jours, c'est qu'il n'a pas cherché à résister aux vents

Qui ménage ses forces vivra longtemps

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Bénin - Safari à la Pendjari - troupeaux de buffles

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Publié le : 26 Avril 2010

Il nous avait déjà été donné de voir des buffles, mais lors du présent safari, à deux reprises nous avons carrément croisé la route d'un troupeau d'une trentaine de têtes !

Impressionnant, mais moins dangereux qu'il n'y paraît. Ce sont en effet en général les buffles solitaires qui, sans raison, se mettent à charger (contrairement aux éléphants qui ne chargent que s'ils se sentent dérangés).

04 Troupeau De Buffles Et Hippotrague
02 Troupeau De Buffle En Mouvement
01 Troupeau De Buffle Approchant Au Galop
03 Troupeau De Buffles Venant S Abreuver

Bénin - Safari à la Pendjari - lionnes et lionceaux

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Publié le : 26 Avril 2010

Une nouvelle fois, la chance nous a souri car, alors que d'autres personnes ont tourné dans le parc de la Pendjari durant trois jours sans même les apercevoir, nous avons eu la chance de voir deux lionnes lors de notre seule journée complète de présence :

  • la première lionne, aperçue au lever du soleil, circulait avec ses deux lionceaux (1ère photo)
  • la seconde, venue seule s'abreuver à la mare Bali en fin de journée, nous a gratifié d'une séance-longue-durée : plus d'une heure sous nos yeux (et nos objectifs) à moins de 100 mètres de notre cabane de vision.
    Elle a commencé par boire (5 à 10 minutes sans interruption !) puis s'est reposée au bord de l'eau (2ème et 3ème photo). Sans même accorder le moindre intérêt au guib harnaché qui, téméraire, est venu s'abreuver à ses côtés (4ème photo).
    Après une heure d'observation, nous avons dû nous résoudre à rentrer au campement, la nuit approchant. Sachant qu'il nous fallait marcher 50 mètres à découvert pour rejoindre le minibus et que la lionne, plus rapide que nous, n'était qu'à 100 mètres, l'épisode du guib harnaché nous a rassurés : la lionne n'avait pas faim !
    C'est au moment où le minibus a démarré que la lionne, lasse, s'en est allée également (5ème photo). A se demander qui observait qui...

A voir également ici à la rubrique vidéos.

05 Lionne Quittant Le Point D Eau
04 Guib Harnache Qui Ne Craint Pas La Lionne
01 Lionne Et Lionceaux Au Petit Matin
02 Lionne Venant S Abreuver
03 Lionne Venant S Abreuver

Bénin - Safari à la Pendjari - tableaux

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Publié le : 26 Avril 2010

Quelques tableaux du campement :

  • tout d'abord, le "tableau pascal" : l'avantage d'être au safari le week-end de Pâques, c'est que le menu -notamment le dessert- est adapté en fonction
  • ensuite, le tableau avec le plan du parc. Pour avoir une notion des distances : 75 km séparent l'entrée du parc à Batia du campement (au bout de la piste indiquée en rouge en haut à droite de la carte)
  • le tableau des observations enfin, avec les 2 mentions des enfants relatives aux lionnes, près de la mare Fogou le matin puis de la mare Bali le soir. Des chercheurs utilisent ces informations, de même que les photos des visiteurs, pour identifier les individus et analyser leur comportement et leurs mouvements
01 Joyeuses Paques
02 Plan Du Parc
03 Tableau Des Visions Avec Nos Lionnes

Bénin - Safari à la Pendjari - rouler au pastis

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Publié le : 26 Avril 2010

L'autonomie de notre minibus n'étant "que" de 400km, nous sommes tombés à court de carburant à Batia, à la sortie du parc, alors qu'il nous restait encore quelque 75km de piste pour rejoindre le "goudron" et la station essence la plus proche.

Nous avions en effet sous-estimé le simple aller-retour de la station jusqu'au campement, qui représentait déjà 300km, et aurions dû emporter par précaution quelques jerricanes.

Qu'à cela ne tienne, nous nous sommes arrêtés au premier village... pour prendre le pastis ! Ou plutôt, c'est le minibus qui a pris quelques bouteilles de pastis, remplies de "super", histoire de faire la jonction.

02 Un Petit Coup De Pastis
01 Reservoir A Sec Au Sortir Du Safari

Bénin - les chutes de Tanougou

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Publié le : 30 Avril 2010

Voici un agréable point de chute en sortant du parc de la Pendjari : les chutes de Tanougou.

L'occasion de se rafraîchir tous et de faire un peu de natation dans un lieu paradisiaque.

A noter qu'au sortir de la baignade, nous nous sommes fait surprendre par la première pluie de la saison ! Coup de chance, celle-ci est tombée juste après notre safari (sinon les animaux ne doivent plus se concentrer près des points d'eau et peuvent s'abreuver directement dans les nombreuses flaques).

Nous nous sommes donc mis à l'abri dans un grotte, le temps que l'orage se calme, avant de rejoindre le minibus. De toute façon, nous étions déjà mouillés...

01 Entree Des Cascades De Tanougou
05 Accroches Aux Lianes
04 Tous A L Eau
02 Cascades De Tanougou
03 Avant Le Bain Rafraichissant

Bénin - les tatas sombas

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Publié le : 30 Avril 2010

Les tatas sombas sont ces habitations-forteresses que l'on trouve chez les Bétammaribé (Otammari au singulier), dans le Nord du Bénin, non loin de Natitingou.

Des cases semblables se trouvent d'ailleurs également de l'autre côté de la frontière togolaise, puisque le découpage géographique des pays s'est en général fait sans tenir compte des populations et des ethnies.
Chaque village a néanmoins bien entendu ses petites particularités architecturales ou fonctionnelles.

Ci-dessous, on voit tout d'abord un tata approchant de la phase finale de la construction (pour revoir le même tata 4 mois plus tôt lors de notre précédente visite, cliquez ici). La plupart des ouvertures (portes) intérieures doivent d'ailleurs encore être effectuées.

La photo du centre nous montre le plus majestueux des tatas que nous ayons vu à ce jour.

Le nombre de fétiches disposés devant le hol (l'entrée) du tata est d'ailleurs un signe de l'ancienneté du lieu.

03 Les Nombreux Fetiches
01 Tata Somba En Construction
02 Tata Somba Imposant

Bénin - Abomey, ses palais et ses bas-reliefs

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Publié le : 30 Avril 2010

Abomey, à moins de 150 km de la côte, est célèbre pour avoir été trois siècles durant (du 17e à la fin du 19e) l'épicentre du royaume Dahomey. C'est ainsi que la ville compte nombre de palais et de temples érigés par les rois du Dahomey. Comme le voulait la tradition, chaque roi devait en effet construire un nouveau palais et avait comme impératif d'agrandir le royaume, ceci expliquant l'importance que celui-ci a pris au fil des siècles.

Ci-dessous, quelques photos du Musée d'Histoire d'Abomey, créé en 1943 par l'administration coloniale française. Il occupe l'aile du site palatial constituée des palais des rois Guézo et Glèlè. Les bas-reliefs maintenant restaurés, qui illustrent l'histoire sanglante du Dahomey, jouèrent un rôle majeur lors de l'inscription en 1985 de l'ensemble du site des palais (44 hectares) sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Ces bas-reliefs sont de simples décorations devenues de véritables moyens de communication codifiés à la fin du XVIIIe siècle. Incrustés dans les murs et les colonnes, les bas-reliefs étaient modelés avec de la terre de termitière mélangée à l’huile de palme et colorée avec des teintures végétales ou minérales.

02 Les Celebres Bas Reliefs
01 Le Palais D Abomey

Bénin - bon repos ou repos éternel

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Publié le : 30 Avril 2010

Nos nuitées à Abomey étaient réservées de longue date auprès de l'Auberge d'Abomey. Sinon, en entrant dans la ville, nous aurions peut-être pu lui préférer l'Auberge Mon Repos, située juste à côté de la morgue.

Silence garanti la nuit (et le jour) ! 

Bénin - fort de Ouidah

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Publié le : 30 Avril 2010

A une quarantaine kilomètres à l'Ouest de Cotonou se trouve Ouidah, dont le nom est intimement lié aux rites vaudou d'une part et à l'histoire du commerce des esclaves d'autre part.

La ville a en effet connu son apogée entre 1800 et 1900, lorsque les esclaves d'Afriques de l'Ouest quittaient le continent pour les Amériques depuis la côte.

Les portugais, suivis par d'autres nations européennes, avaient en effet établi des comptoirs le long de la côte, notamment à Ouidah et à Porto-Novo. Témoins de cette époque, des forts portugais, français, hollandais et anglais subsistent encore à Ouidah. Les rois du Dahomey se sont alors enrichis grâce au commerce des esclaves avec tous ces Européens. En échange, ceux-ci leur vendaient notamment des armes avec lesquelles ils pillaient leurs voisins et ennemis pour les réduire en esclavage.

Ci-dessous, on peut voir le fort portugais Fortaleza Sao Joao Batista construit en 1721. Devenu aujourd'hui le musée d'histoire de Ouidah, il retrace l'histoire du commerce des esclaves. Il est difficile de quantifier l'ampleur de l'exode forcé, mais on estime qu'il y a de 10 à 20 millions de personnes qui ont embarqué sur les bateaux négriers (et probablement autant tuées lors des razzias), dont moins de la moitié arrivait vivante outre Atlantique...

Un véritable commerce triangulaire était organisé : les bateaux accostaient en Afrique pour échanger des canons ou de la pacotille contre des esclaves. Ensuite, ils traversaient trois mois durant l'Atlantique pour échanger dans tous les pays en forte demande de main d'oeuvre le "bois d'ébène" contre tous les produits du Nouveau Monde, lesquels valaient une fortune en Europe.

Un canon tel que sur la 3ème photo ci-dessous s'échangeait contre 15 hommes ou 21 femmes. Afin d'effectuer une sélection parmi les esclaves capturés, ces derniers devaient rester alignés durant plusieurs semaines dans la cour que l'on voit sur la 4ème photo ci-dessous, sous le soleil et la pluie, avec pour seule alimentation du pain sec et de l'eau. Les personnes qui ne résistaient pas étaient alors jetées dans les douves entourant le fort pour nourrir les caïmans.

03 Armoiries Et Canons
02 Le Batiment Principal
04 La Place Des Esclaves
01 Le Fort Portugais De Ouidah

Bénin - la Porte de Non-Retour à Ouidah

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Publié le : 30 Avril 2010

A Ouidah, la principale voie menant à la plage est celle de la Route des Esclaves. Longue de 4km, elle était le chemin que devaient emprunter les esclaves pour rejoindre les bateaux négriers depuis le fort.

Sur les photos ci-dessous :

  • la statue de "Chacha", un homme d'affaires d'origine brésilienne devenu célèbre pour s'être enrichi grâce au commerce d'esclaves. La statue a été édifiée à l'endroit même où se tenait le marché des esclaves principal, juste devant sa propre demeure
  • l'édifice symbolisant "l'arbre de l'oubli", sur lequel figure la mention suivante :
    En ce lieu se trouvait l'arbre de l'oubli. Les esclaves mâles devaient tourner autour de lui neuf fois. Les femmes sept fois. Ces tours étant accomplis, les esclaves étaient censés devenir amnésiques. Ils oubliaient complètement leur passé, leurs origines et leur identité culturelle pour devenir des êtres sans aucune volonté de réagir ou de se rebeller
    A n'en pas douter, cette croyance était plus destinée à rassurer les esclavagistes et les rois du Dahomey, auteurs des razzias, contre un retour éventuel des âmes vengeresses des esclaves qu'à effectivement faire oublier aux esclaves leur passé.
    Les profondes similitudes dans les croyances (vaudou ou autre) et dans les rites des populations d'origine africaine d'Haïti, de Cuba, du Brésil et des Etats-Unis en sont le signe irréfutable
  • la route des esclaves, sablonneuse, est bordée de palmiers et de cocotiers, ce qui n'en fait pas un endroit idyllique pour autant.
  • elle est aussi actuellement jalonnée de statues représentant divers symboles des rois du Dahomey
  • la Porte de Non-Retour, célèbre mémorial dressé en l'honneur des esclaves exilés. Au sommet de l'arche sont représentés dans un large bas-relief les esclaves enchaînés marchant vers la mer. Une porte, alors en bois, existait déjà au moment de l'esclavage pour marquer le "point de non-retour"
02 L Arbre De L Oubli
04 Symboles Des Rois Dahomey
05 La Porte De Non Retour
03 La Route Des Esclaves
01 La Place Chacha

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