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Laurence vient de terminer un rapport détaillé (350 pages au total) sur les micro-crédits octroyés par Iles de Paix au Burkina et au Bénin à des femmes particulièrement pauvres, sur le mode des crédits « Grameen Bank » du professeur Yunus.
Elle a travaillé sur ce sujet depuis début 2009 et au travers de la centaine de femmes interviewées et des autres personnes rencontrées, cela lui a permis d’en apprendre beaucoup sur les conditions de vie des femmes rurales du Burkina, sur la situation de la femme en général, sur l’impact et les limites du micro-crédit comme outil d’amélioration des conditions de vie, sur les modes de communication ici, etc.
Au total, un gros travail de recherche passionnant et une plongée dans un monde si différent de nos réalités…
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La première quinzaine du mois d'avril s'annonce d'ores et déjà riche en découvertes. Au programme, exploration de la sous-région :
- la première semaine sera consacrée à la traversée du Bénin, depuis la frontière Burkinabè au Nord jusqu'à la côte au Sud
- la seconde semaine nous fera découvrir le Togo, que nous traverserons de la côte au Sud jusqu'au Burkina au Nord
Mais nous serons loin d'être seuls dans le minibus Toyota Hyace que nous avons loué pour la circonstance. En effet, outre nous quatre, Christine et deux de ses filles nous ont déjà rejoints et, jeudi soir, Marie-Laurence & Philippe ainsi que leurs trois enfants atterrissent à Ouagadougou.
Outre le programme officiel, bien ficelé de longue date, notre parcours sera à n'en pas douter émaillé de nombreux imprévus et aléas, de multiples surprises et situations inattendues. Cela fait partie du plaisir...
Cela a d'ailleurs déjà commencé le premier jour lors de la "traversée" (comme on dit au Burkina pour tout trajet de quelques heures ou plus) de Ouaga à Fada, avec la valise de Christine qui, bien qu'arrimée sur le toit, s'est envolée à du 110 km/h. Heureusement, la corde qui avait été passée par la poignée de la valise l'a retenue juste au-dessus de la roue de secours arrière le temps de s'arrêter...
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Profitant de la présence de Laura (la filleule de Marc) et de Juliette, les enfants suivent cette semaine un petit stage de djembé assuré par Mô.
Les voici respectivement en pleine séance sur notre terrasse puis devant la case de Mô, décorée de sa main.
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Pour ce qui est du texte, il est déjà suffisamment explicite : "interdiction d'uriner ici. 2000 francs d'amende". Sachant que 2000 CFA représente plus d'une journée de salaire pour beaucoup de gens, l'avertissement est clair.
Ceci étant dit, tout le monde ne sait pas forcément lire. Le propriétaire du mur a donc pris la peine d'illustrer son propos (peut-être en se prenant pour modèle au niveau des proportions ?)
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Du 15 au 18 avril 2010 se tenait à Tiantiaka, à 27km de Fada N'Gourma, le Festival Dilembu au Gulmu (FESDIG en abrégé).
Le festival, qui en est à sa 7ème édition, s'est bien professionnalisé au fil des années. Pour contribuer à cet évènement majeur de la culture moderne et traditionnelle de la culture burkinabè, Marc lui a conçu son site internet : www.fesdig.org.
Ce dernier a été lancé officiellement lors de la séance d'ouverture du FESDIG, parrainé cette année par Son Excellence Monsieur Adrien Théatre, Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso, en raison des nombreux liens unissant le festival et la Belgique.
Pour le lancement officiel du site internet, Marc a également été invité à prendre la parole pour une présentation de quelques minutes. A défaut de vidéoprojecteur, une image du site avait été imprimée pour la circonstance sur une banderole.
Enfin, en guise de remerciement pour service rendu, Alfred OUOBA, Directeur du Festival, a remis au nom du FESDIG et de l'ATCD une gravure sur cuir "de reconnaissance à Marc Dechèvre" (dernière photo ci-dessous), qui trône désormais dans notre salon...
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Ca y est, le coup d'envoi du FESDIG 2010 a été donné ce jeudi 15 avril avant-midi, avec une parade dans Fada N'Gourma animée parles Grands Hommes de Boromo, le groupe belge On Prend L'Air et l'artiste fadalais Harouna Thiombiano.
L'ambiance était assurée non seulement par la parade, mais également par la population nombreuse qui a entouré le cortège.
Mais quelques images valent mieux qu'un long discours...
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Le FESDIG est bien plus qu'un festival de musique moderne et traditionnelle.
C'est également une manifestation visant à valoriser l'artisanat, la tradition et le monde rural burkinabè, illustrés ci-dessous par l'ouverture des stands en présence du Président, du Parrain et du Directeur du festival.
En outre, le FESDIG est également le catalyseur d'une série de projets visant à améliorer les conditions de vie et l'activité économique du village hôte, comme par exemple via :
- la réalisation d'un forage
- la création d'un Village du FESDIG, permettant d'accueillir toute l'année activités et visiteurs
- la mise sur pied d'un site internet, servant de vitrine à la fois au festival, aux artistes et à tous les projets connexes
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Les stands étaient particulièrement nombreux cette année, mettant en avant notamment :
- les activités agro-pastorales
- l'artisanat (par exemple ici les tisserands traditionnels, les boutiques d'articles divers valorisant le pagne tissé, les t-shirts modernes)
- la petite et la grande restauration
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Tout au long des 4 journées, le site du festival a été parcouru de diverses animations. Quelques exemples :
- les Grands Hommes de Boromo
- la lutte traditionnelle
- le concours de tenues traditionnelles
- les activités de grimage et de jeux organisées par la classe d'élèves venue de Belgique
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Un festival, c'est bien évidemment un concentré de musique, d'animations et de concerts.
Le FESDIG allie artistes modernes et traditionnels. Qu'ils soient ici tous remerciés pour leurs remarquables prestations !
