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Qui dit mosquée dit école coranique, dont voici quelques planches.
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Pour leur architecture et leur authenticité, les maisons de Djenné sont classées au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco. En outre, les ru(ell)es de la ville sont très peu parcourues par les quatre roues, si bien que se déambuler dans la ville à pied est un vrai plaisir.
Parmi les points historiques de la ville figure le tombeau de Tapama, du nom de la jeune fille vierge qui fut emmurée vivante il y a de nombreux siècles (à l'époque de la construction de la ville) pour, selon les marabouts consultés à l'époque, conjurer le mauvais sort qui faisait s'échouer toute tentative de monter des murs.
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Nous quittons en ce 29 décembre 2009 le Mali et retournons au Burkina. Tant qu'à faire, plutôt que de rebrousser chemin, nous décidons après moultes hésitations de rallier Ouagadougou par la route (la piste, devrais-je dire) en passant par Nouna et Koudougou.
Ce long trajet, dans la chaleur, fenêtre ouverte, sur une piste dans un état très relatif, nous vaudra à tous de finir la journée avec des cheveux couleur "poil de carotte", en raison de la latérite.
Nous profitons malgré tout de notre toute première visite de Koudougou, la troisième ville du pays, pour visiter son marché central aussi bien construit qu'achalandé.
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Dernière étape avant le retour à Ouaga et la fin du périple : un 31 décembre et un 1er janvier au ranch de Nazinga, au sud du Burkina Faso, pour un safari de vision.
Alors qu'au campement, à près de 50 kilomètres de la première boutique, nous nous attendons à avoir le repas de Saint-Sylvestre le plus frugal de notre existence, nous découvrons avec autant d'étonnement que de plaisir qu'un menu de réveillon figure au menu.
En fin de compte, il s'agit à ce jour du programme de réveillon le plus original que nous ayons jamais connu :
- avant le coucher de soleil, nous croisons le chemin d'éléphants (plusieurs individus, dont un carrément de passage dans le campement)
- après le coucher de soleil, capitaine (pêché au barrage à quelques centaines de mètres du restaurant) en entrée, suivi de viande de coba (aussi appelé hippotrague ou antilope-cheval) en plat principal
- au lever du soleil : petit-déjeûner avec vue sur le troupeau d'éléphant venant se baigner juste en face de nous au point d'eau
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Rien de tel que de commencer une nouvelle année du bon pied... en se levant à 5h45 du matin pour faire une sortie au lever du soleil.
Pour partir à la découverte des animaux sauvages, nous nous hissons tous sur la galerie de toit de notre minibus, en compagnie de notre guide Sibiri.
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Outre les mammifères, notre sortie se révèle riche en rencontres avec des oiseaux (même s'il est difficile de les fixer sur photo !), avec notamment :
- plusieurs rapaces
- de nombreux rolliers d'Abyssinie
- des kyrielles de guêpiers, à proximité des trous dans la terre qui leur servent de nids
- de magnifiques calaos
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Décidément, on ne se lasse pas de voir la faune sauvage. Ci-dessous :
- le cob de buffon
- l'hippotrague
- le babouin
- le crocodile du Nil, abusivement appelé ici caïman
- un duo d'éléphants adolescents en train de jouer à se battre (avec l'éléphant de droite qui, finalement, bat... en retraite)
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Finalement, au terme d'un voyage de près de 2 semaines, le retour à Ouagadougou nous semble presque dépaysant et, après des vacances somme toute assez spartiates, piquer un plongeon dans une vraie-belle-piscine ne nous a jamais semblé aussi agréable.
Même si nous connaissons bien la capitale pour y être allé plus de 20 fois, la circulation de la capitale Burkinabè nous réserve encore quelques "nouveautés", comme cet homme poussant seul et en pleine ville une petite dizaine de motos. Ou ce petit camion chargé d'une centaine de peaux de vaches dont on aperçoit les mufles, surmontées de quelques vélos.
Retrouver un regard neuf sur "notre propre pays", voilà une belle conclusion à notre périple...
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En ce 4 janvier 2010, Quentin fête ses 9 ans. Avec, comble du luxe à Fada, un gâteau au chocolat (maison) décoré de M&M's et de bougies de circonstance.
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Par une douce après-midi de janvier, Joke a proposé à Quentin et Audrey un grand jeu : s'ils relèvent les 10 défis qui figurent sur sa liste dans les temps, ils pourront lui lancer un contre-défi. Rien de tel pour motiver les enfants : ils ont rempli leur contrat. En échange de quoi, ils ont finalement décidé de demander à Joke de leur fabriquer une médaille.
Ci-dessous, un extrait des épreuves :
- le parcours dans le jardin sans contact direct avec le sol
- la brouette. Les pelouses étant plutôt rares sous notre latitude, la brouette est un bon prétexte pour passer ensuite les enfants "au Kärcher"
