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Au terme de cette première semaine de voyage (descente du Bénin) et avant d'entamer la seconde (remontée du Togo), deux nuits "à la plage" ne nous feront pas de tort !
Pour ce faire, rien de tel que l'Auberge de Grand-Popo, superbe bâtiment colonial au charme d'antan.
Voici de quoi vous faire rêver un peu :
- le bâtiment à étage, où se trouvaient nos chambres. Alternativement, des bungalows sont aussi à la disposition des visiteurs
- la vue sur l'océan depuis la terrasse
- le restaurant sur pilotis, dont la carte est à la hauteur du cadre
- la plage (déserte), les paillotes et les transats vus depuis le restaurant
(Mal)heureusement, nos conditions de logement habituelles étaient bien plus ordinaires. C'est bien pour ça qu'aucun article ne leur est consacré...
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A Grand-Popo, nous faisons face au Golfe de Guinée.
Les vagues sont donc plutôt "océaniques" : avant de se briser à l'approche de la plage, elles nous dépassent tous d'au moins une tête. Il leur reste d'ailleurs encore une énergie certaine lorsqu'elles nous éclaboussent au bord du rivage (cf. 1re et 2e photos ci-dessous).
Nous avons en tout cas l'impression d'être dans un gigantesque bain bouillonnant, non seulement à cause de l'écume mais aussi de la tiédeur de l'eau. La baignade n'est cependant pas à conseiller en raison des importants courants.
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Grand-Popo, ce sont aussi des communautés de pêcheurs traditionnels qui, avec leurs moyens limités, tentent de subvenir à leurs besoins.
Ce n'est pas un hasard, "popo" signifie d'ailleurs "pêcheur" en portugais...
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Ci-dessous, le cimetière de Grand-Popo en panorama. Bien que, ici comme partout où les esclaves ont été emmenés il y a quelques siècles, les apparences sont souvent chrétiennes, une bonne partie des croyances traditionnelles (comme celles liées au vaudou) sont toujours d'application. C'est ce que l'on appelle le syncrétisme religieux afro-américain.
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Pour la première fois de sa vie, Marc a eu la chance d'avoir simultanément ses deux filleuls, Laura et Guillaume avec lui. En effet, Laura ayant le passeport américain (elle vit à Atlanta, avec ses parents belges) il n'avait jamais été possible de les rassembler tous les deux.
Non seulement c'est maintenant chose faite, mais le rattrapage aura été intensif : carrément 9 jours d'aventure partagée ensemble !
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Le Burkina est caractérisé par un climat soudano-sahélien, qui contraste avec celui que l'on rencontre dans le Sud du Bénin ou du Togo, beaucoup plus humide et donc luxuriant.
L'occasion donc de dresser un petit inventaire de ce que la nature produit d'utile et d'agréable pour l'homme dans ces deux pays (je vise ici essentiellement ce qui se mange).
En effet, même si tout le monde en Europe sait reconnaître par exemple un ananas ou un grain de café torréfié, il n'est pas sûr que l'on visualise précisément la plante ou l'arbre qui les produisent.
Nous commençons donc notre inventaire visuel par l'ananas, qui pousse tout simplement sur une plante, à même le sol.
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On se demande pourquoi on parle de régimes de bananes alors que ces dernières sont caloriques...
Toujours est-il qu'en voyage, c'est le fruit parfait : on le trouve partout, point besoin d'ustensile pour l'ouvrir et il contribue à éviter les éventuelles déshydratations.
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Impressionnants, ces arbres immenses que l'on trouve au Togo. Plus de 10 mètres de diamètre pour beaucoup et plusieurs dizaines de mètres de hauteur.
De quoi planter un somptueux décor.
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Les amateurs de chocolat (belge bien sûr) seront attentifs au présent article sur... le cacaoyer.
Particularité remarquable : la cabosse pousse à même le tronc du cacaoyer !
Elle contient les fèves de cacao qui, une fois séchées, donnent l'ingrédient majeur du chocolat. Il est néanmoins possible, comme nous l'avons fait sur cette cabosse fraîche ouverte à l'aide d'un "coupe-coupe" (le nom usuel de la machette), de manger la chair qui entoure la fève, au goût de fruit exotique.
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Voici le caféier, avec ses fruits de couleur rouge-vert (noir lorsqu'ils sèchent) qui abritent les grains de café.
