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C'est à hauteur de la ville de Tanguieta que l'on quitte le goudron pour rejoindre l'entrée du parc via une piste d'une cinquantaine de kilomères en latérite ocre au bord de laquelle se trouvent les chutes et cascades de Tanougou. Un peu d'escalade aisée et les petits baigneurs parmi nous peuvent profiter d'une piscine naturelle d'eau vive...
Quant aux villageois, ils escaladent carrément la paroi rocheuse pour effectuer des plongeons de 16 mètres dans cette eau à température et profondeur idéales. Voyez par exemple sur la photo ci-dessous notre plongeur au short rouge.
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Quelle activité idéale pour un week-end pascal ? Par exemple un petit saut par delà la frontière béninoise pour faire un peu de tourisme de vision dans le Parc de la Pendjari (le prolongement du Parc d'Arly côté burkinabè). Soit deux heures de route puis deux à trois heures de piste pour rejoindre l'Hôtel Pendjari, campement idéalement sité en profondeur dans le parc. Et ensuite deux jours et demi pour profiter de la faune du parc, à l'oeil nu, aux jumelles... et avec l'appareil photo ce qui nous vaut les articles suivants !
Ci-dessous, quelques petits détails qui font qu'on voit tout de suite qu'on a quitté le Burkina :
- les flamboyants (magnifiques arbres aux fleurs rouge vif) sont déjà pleinement en fleurs
- encore plus qu'au Burkina, les femmes portent tout sur leur tête, en général dans de grandes bassines. Les vélos, pourtant si fréquents de notre côté de la frontière, sont en effet quasi inexistants au Bénin
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Parfois chaque année ou d'autres fois après 10 ans s'organise la fête des circoncis,. Il s'agit d'une fête animiste, d'une initiation, pour laquelle les garçons (de 20 à 30 ans) qui ne sont pas encore circoncis doivent le devenir. L'initiation effectuée, les jeunes hommes se parent du masque traditionnel pour l'occasion : partie inférieure en tiges de mil articulées, partie supérieure cônique sur laquelle sont accrochées boules de coton et plumes. Ils passent alors la journée à circuler en cortège dans tout le village, accompagnés notamment des joueurs de tambour et des anciens. Et des enfants...
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Pour nous accueillir avec une petite surprise chez elle à Diapangou, Bernadette [voir la rubrique Portraits] nous avait préparé un petit trio de danse : pendant qu'une amie battait le rythme sur un vieux bidon en plastic jaune, une vieille du village, une petite fille et Bernadette elle-même se sont succédées pour quelques pas de danse traditionnelle sous la paillotte de sa concession.
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Elégant lancer de filet que celui-ci ! Dans l'eau du barrage de Fada, un quatuor de pêcheurs s'active. Moyennant le paiement d'une taxe, il est en effet possible de pêcher les poissons introduits avant la trêve par la Commune de Fada et les services des Eaux et Forêts.
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Avant de partir dans quelques jours visiter le Parc de la Pendjari côté Bénin et découvrir sa faune sauvage, petit échauffement avec notre amie Marguerite venue de Belgique pour 2 semaines : balade jusqu'à la désormais célèbre Colline du Chef, soit 2h30 de marche aller-retour sous un soleil cuisant.
La faune croisée sur le chemin s'est en tout cas révélée plus paisible et moins dangereuse que celle qui nous attend à la Pendjari : cochons se rafraîchissant dans une mare individuelle et chèvres se reposant sur une termitière à l'ombre d'un arbre.
Le cobra noir, que d'autres ont déjà croisé sur la même route, nous a en effet fait le plaisir de rester dans la fraîcheur de sa cachette.
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Ca y est, nous sommes en plein dans la saison des mangues. Laurence étant partie récemment en mission au Bénin, où "il pleut des mangues", elle en est revenue avec quelque 70 pièces pour un prix plus que raisonnable : 500 cfa (soit 0,75 EUR). Ce qui nous place la mangue à 1 centime d'Euro. Carrefour ou Delhaize ne font pas mieux !
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Même si on a dû renoncer au filet américain en Afrique (on s'est d'ailleurs largement rattrapé lors de notre retour au pays en mars), un peu de viande hachée de temps en temps dans les préparations ça fait plaisir. Par contre, vu les 40° ambiants, on aime autant "hacher maison". D'où le récent achat de notre moulin manuel, façon grand-mère.
Vu les coupures de courant récurrentes, on en revient en effet aux méthodes traditionnelles : privilégier la cuisinière au gaz à la taque électrique, le passe-vite au mixer, la cafetière italienne au percolateur et... le moulin manuel au robot ménager !
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Impressionnant !
Il y a un mois, le fond du barrage était encore à plus d'un kilomètre en amont du pont de la route Ouaga-Niamey.
Aujourd'hui, la terre craquelée a remplacé l'eau sur plus de 80% de cette surface (cf la photo ci-contre, où les arbres à l'horizon indiquent le début initial du plan d'eau).
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Quitte à se faire faire un vêtement sur mesure, autant carrément partir du fil : un petit tour chez la tisseuse pour choisir le type de fil, sa teinte, les motifs du tissage et une semaine après on dispose d'un pagne unique.
Il n'y a plus qu'à passer chez le tailleur, patienter une seconde semaine... et étrenner sa nouvelle tenue.
Très amusant d'être dans un monde où le sur-mesure est la norme et le prêt-à-porter l'exception !