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Un petit creux à Yalogo ? Pas de problème, vous n'aurez que l'embarras du choix : viande déjà cuite à déguster avec des épices relevées, quartiers de viande crue si vous voulez organiser votre propre barbecue, poisson séché présenté sur un plateau d'argent (ou presque), mouton rôti, ...
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Les personnes que l'on croise restent toujours un peu insolites pour un nassara (blanc en mooré) :
- une femme parcourant la brousse avec une série de récipients sur la tête
- un groupe de jeunes filles ramenant dans des bidons l'eau du forage jusqu'à la maison
- quelques femmes qui lavent leur linge sale aux abords d'un bouli
- une femme à pied accompagnée d'une charette tirée par un âne, sortis de nulle part (!) en pleine brousse sahélienne
- un maçon prenant la/sa pause, devant un mur encore "frais"
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Alors qu'à Fada la population est assez mélangée, le Nord du pays est essentiellement musulman. Ce qui nous vaut de très belles mosquées, tantôt récentes, tantôt anciennes. Le plus souvent construites en banco (briques de terre) soutenues par des bois.
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Difficile d'arriver dans un village en brousse sans attirer l'attention. Surtout lorsque les enfants ne sont pas à l'école !
Effervescence, spontanéité, excitation et sourires à profusion. Toujours avec bienveillance.
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Un des buts de la mission de Laurence à Yalogo était de réaliser des interviews de personnes impliquées depuis longtemps dans les Fonds de micro-crédit.
La session ci-dessous, qui a duré toute la soirée (traduire pour les occidentaux par après-midi) à l'ombre d'une paillotte, réunissait la caissière ainsi que différentes bénéficiaires du Fonds local. La caissière servant au passage d'interprète lorsque les bénéficiaires ne parlent pas suffisamment le français.
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A quoi reconnaître une île de paix ? A ses panneaux bien entendu :
- l'antenne même est facilement identifiable au panneau rond arborant le logo des Iles de Paix
- un peu en amont sur la route, un autre panneau annonce qu'il ne reste que 500 mètres à parcourir
- sur place, le panneau de l'association locale qui a pris le relai : Wend-Daabo de Yalogo, appui, conseil, formation
- évitons tout malentendu : bien que la consonnance et la localisation géographique soient très proches, le Bar Dancing La Paix dont on voit ci-dessous le portail n'a rien à voir avec les Iles de Paix...
- en effet, comme la peinture sur le portail l'annonce, il s'agit d'un lieu pour parler et dancer (remarquez au passage la représentation de la femme. On est loin de du stéréotype quasi anorexique de la femme dans la publicité occidentale). Et boire de la bière : Flag, signe extérieur de convivialité
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Fatalement, sur piste, la route ne s'avale pas à du 100 à l'heure. Mais c'est aussi l'occasion de profiter de ce que le paysage nous offre :
- un point d'eau abreuve un troupeau de zébus, avec seulement un baobab pour trancher la ligne d'horizon
- des diguettes retiennent l'eau et délimitent chaque parcelle de la rizière
- dans une cour, quelques sékos (tiges de mil tressées qui servent en général de paravent ou de toit) en forme de cône révèlent une activité de teinture traditionnelle
- de gros cailloux bordent la route. Aussi solide soit le pare-buffle, mieux vaut donc éviter la sortie de route
- en fin de journée, quelques pêcheurs s'activent encore sur un plan d'eau formé par un barrage
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Yalogo, petite ville dans le Nord du Burkina, a été le terroir par lequel les Iles de Paix sont entrées au Burkina Faso. C'était il y a 25 ans et l'île de paix est entre-temps devenue autonome.
Par trois fois sur un an, Laurence avait planifié de s'y rendre. Par trois fois le sort en avait décidé autrement. Cette quatrième tentative devait donc être la bonne, faute de quoi "il fallait y voir un signe des esprits ou des ancêtres qu'elle ne devait plus jamais s'y rendre" (sic)...
La mission étant brève et l'occasion rare, les enfants sont restés auprès de Petra pendant que Marc accompagnait Laurence pour découvrir ensemble les projets de l'époque et par la même occasion la partie sahélienne du pays.
Voici donc, en léger différé puisque nous avons entre-temps pris un petit break en Europe, notre périple à Yalogo réparti sur 16 chapitres. Et quoi de plus logique que de commencer par quelques clichés (au propre comme au figuré) de la route vers Yalogo :
- inutile de le préciser, point de route groudronnée pour remonter vers le Sahel : la voiture soulève la poussière tandis que nous la mordons
- les points de repère sont rares le long de la route en brousse, hormis les arbres et les buissons qui se ressemblent tous. Sauf à l'entrée et à la sortie du village de Bogande, encadrées par une arche aux inscriptions depuis longtemps effacées
- les taxis-brousse 14 places permettent à une bonne vingtaine de passagers de prendre place. La galerie de toit est là pour ça. La version africaine du double-deck anglais sans doute
- et puisque les taxis-brousse sont déjà plus que complets, les camions se métamorphosent régulièrement en transport en commun
- enfin, Yalogo se présente devant nous. Plus qu'un pont à traverser, ou plutôt à contourner puisqu'il est encore en construction (cfr les échafaudages en bois), et nos 4 heures de route sont terminées
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Retour dans le monde réel après un mois de Belgique. En effet, à part Laurence que le devoir rappelait plus tôt au Burkina et au Bénin, les enfants et moi-même sommes partis le dernier jour de février pour revenir le dernier jour de mars.
Après un mois de bonheur non-stop pour les enfants entre le ski, les retrouvailles avec leurs copains/copines de classe, les week-ends passés chez les grands-parents ou les parrain et marraine, ils enchaînent tout de go avec le plaisir de redécouvrir le Burkina... et surtout « leur » Petra qui nous attendait déjà à l'aéroport.
Après une bonne nuit de récupération à Ouagadougou, il nous fallait rallier Fada N'Gourma. Ceci se fait traditionnellement en profitant du trajet d'un pick-up qui ramène du matériel ou a une autre raison de « faire la traversée », selon l'expression locale.
Mais cette fois, point de pick-up. Il ne doit rentrer à Fada que dans quelques jours.
Comme les enfants étaient trop impatients de rentrer à la maison à Fada, nous avons donc emprunté la mobylette de service (une superbe Peugeot P50 !) pour avaler les 250 km de route qui nous séparent de la maison, à une vitesse moyenne de 40km/h. Ce qui laisse le temps d'apprécier le paysage (et dire qu'il se trouve des gens au pays qui se demandent à quoi passent mes journées !). Les bagages quant à eux patienteront encore quelques jours à Ouaga. Voici la photo à l'arrivée...
Poisson sur le site !
Nous étions le 1er avril et -rassurez-vous- Quentin et Audrey n'ont pas dû faire 250 km sur le porte-bagages d'une mobylette pour rallier la maison :-) Le texte en italique ci-dessus est le pur fruit de l'imagination. Encore qu'à y bien penser, je tenterais volontiers un jour l'expérience en solitaire...