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A Oursi, nous logeons au campement Aounaf, où nous sommes accueillis avec un bon couscous. Pour la nuit, nous avons le choix :
- la case peul
- la tente en peau de chèvre
- la voûte nubienne (case en terre traditionnelle, ne nécessitant ni bois ni tôle)
- ... ou à la belle étoile (abstraction faite de la moustiquaire)
Assez authentique !
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Un guide s'avère indispensable dans le Sahel, non seulement pour les explications sur la vie locale, mais aussi et surtout pour nous diriger entre les villages.
Ci dessous, une photo de notre guide Al Ousseini, nous tendant après un repas quelques "cure-dents du Sahel", cueillis directement sur les épineux. Pratique !
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Progressivement, le paysage évolue au fur et à mesure que nous remontons vers le Nord. Le trajet est aussi l'occasion de s'arrêter sur quelques scènes :
- la charrette remplie de la récolte de sorgho
- le premier dromadaire croisé sur la route
- l'approche d'Oursi, avec la mare en arrière-plan
- deux femmes et deux enfants portant des seaux d'eau sur la tête
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Chaque barrage, chaque mare est l'occasion de voir l'un ou l'autre pêcheur à l'oeuvre :
- un pêcheur avec sa prise, quelques silures
- un filet séchant auprès de ses propriétaires, installés à l'ombre d'un arbre
- quelques cages barrant le chemin de la rivière, où s'emprisonnent les poissons
- un pêcheur sur sa barque
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Même si le trajet a duré quelques heures de plus que prévu, c'est aussi l'occasion d'assister à quelques scènes insolites :
- un taxi-brousse... dans un car wash de brousse
- le rafraîchissement d'un panneau de signalisation
- le rafraîchissement de quelques jeunes filles, les pieds dans l'eau du barrage
- un "dos d'âne", ou plutôt une balade à dos d'âne pour Quentin et Audrey (surtout insolite pour nous, pas pour les enfants locaux...)
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Pour le week-end prolongé de Toussaint, nous décidons de faire un mini-trip dans le Nord du pays, dans le Sahel. Nous disposons de 4 jours, mais le premier et le dernier sont entièrement consacrés au trajet. En effet, même s'il n'y a "que" 450 km, c'est essentiellement par la piste que nous pouvons rejoindre le Nord : Fada - Piéla - Bogandé - Taparko (où nous rejoignons la route Ouagadougou-Dori) - Yalogo (là où les Iles de Paix ont noué leur premier partenariat au Burkina Faso) - Dori (les portes du Sahel) - Gorom-Gorom - Oursi. Nous quittons donc Fada à 7h30 en espérant arriver avant la tombée de la nuit à notre destination.
Nul besoin d'écouter l'info-trafic, les routes sont tout le temps dégagées... Par contre, il faut toujours compter sur quelqu'imprévu, sans lesquels les routes africaines ne seraient pas vraiment africaines.
Exemple ici, tandis que nous ne sommes plus qu'à une encâblure de la route principale Ouaga-Dori : alors que nous sommes le 30 octobre et que la saison des pluies devrait être finie, il a plu à verse durant la nuit sur la région et la piste est inondée. Au niveau du radier (sorte de "pont à l'envers", l'eau éventuelle s'écoulant sur le radier tout en permettant aux véhicules de traverser sans s'embourber grâce à la dalle de béton), on compte au moins 1m50 d'eau et le courant est fort. Les villageois ayant tenté de traverser le radier à la nage se sont tous faits emporter en aval.
Sur les photos ci-dessous, on voit respectivement :
- la piste et le radier, complètement sous eau
- la discussion autour de la carte pour voir comment contourner la zone
- le même endroit trois jours plus tard, lors de notre retour, quasiment à sec
Trois solutions s'offrent à nous : (i) rentrer à la maison, (ii) attendre un nombre indéterminé d'heures que le niveau d'eau retombe à 50 cm et permette de traverser avec le 4x4 ou (iii) tenter de trouver une hypothétique piste alternative pour rejoindre le Nord.
Notre carte en main, nous décidons donc de rebrousser chemin dans l'espoir de trouver une éventuelle piste. Alors que nous discutons avec des villageois de la praticabilité des (sous-)pistes, nous sommes rejoints par un autre véhicule, bloqué comme nous par la route coupée. Après quelques palabres, quelques villageois acceptent de monter dans les véhicules pour nous guider au travers de la brousse (vous avais-je déjà dit qu'il n'y a pas de poteaux indateurs en brousse ?), le "chemin" n'étant pratiqué en principe que par des ânes et des vélos.
Bref, après quelques péripéties et un détour de plus de deux heures, nous finissons par arriver à Taparko, soit 2 km après le radier inondé. Sans nous arrêter, nous filons alors jusqu'à Oursi, où nous rejoignons notre campement un quart d'heure avant la tombée de la nuit. Le mini-trip va enfin pouvoir commencer !
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Nous voici le fameux soir d'halloween. La citrouille ne s'est pas transformée en carrosse comme dans Cendrillon, mais en... pamplemousse. Avec la bougie chauffe-plat, l'effet et la couleur sont comparables.
Quant aux petits monstres, ils nous ont gratifiés d'un petit spectacle (la version théâtrale de l'histoire audio que vous pouvez écouter dans l'article précédent), cachés derrière un maquillage approprié : vampire pour Audrey et sorcier pour Quentin.
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A défaut de vraies citrouilles et autres décorations de circonstance (difficiles à trouver à Fada...), un petit générique et une illustration pour se mettre dans l'ambiance...
... et voici une histoire d'halloween, racontée par Quentin, Audrey et Juf Joke : "Wie klopt daar op mijn deur ?" (durée 8:52)
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Est-ce pour préfigurer halloween ? En tout cas, hier, les coupures d'électricité se sont succédées toute la soirée. Comment dans ces conditions tenir aux enfants la promesse d'une petite lecture au lit ? Simplement avec une lampe frontale alimentée manuellement par Quentin et Audrey à l'aide d'une petite manivelle.
A noter que le même chargeur peut également alimenter les GSM... au cas où la panne durerait plusieurs jours !
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A l'extérieur de l'enceinte du marché à bétail à proprement parler, on peut trouver des fauteuils en osier pour moins de 2 euros ainsi que les sékos (sortes de palissades faites en tiges de céréales tressées), qui servent tantôt de cloison, tantôt de petit toit à un hangar (typiquement quatre piquets reliés entre eux par des bois pour faire la structure).
Le plus compliqué est finalement de ramener son séko à la maison à vélo. Surtout les jours de grands vents...