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Le marché à bétail est également un bon endroit pour s'approvisionner en poulets et pintades. La volaille est en général "parquée" dans de gros cageots faits main ou, si elle en est sortie, les pattes sont soigneusement attachées pour éviter la fuite. Un beau coq peut valoir quelque 1800 cfa (2,70 euros).
Ci-dessous, un acheteur installe une vingtaine de poulets au guidon de la moto... sur laquelle il s'apprête simplement à prendre la route. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
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A l'arrière du marché à bétail ont été construits des rampes facilitant le chargement et le déchargement des animaux. Cela n'empêche toutefois pas certaines bétaillères de pratiquer une méthode plus manuelle et plus physique, consistant à hisser à la main (et à la corde) les zébus. Notez au passage que les bétaillères sont des "double-decks" : étage inférieur debout et étage supérieur couché...
Et si l'on veut ne transporter qu'une seule bête, le plus simple n'est-il pas de la charger sur une charrette que l'on tire soi-même à la force des bras et des jambes ? En tout cas, la scène de l'adolescent tractant la charrette où est installé le zébu est moins courante que celle de l'âne tirant la charette où sont assis les enfants surplombant le chargement.
Arrêt sur image :
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On vient au marché à bétail de Fada du Burkina, bien sûr, mais aussi du Niger, du Bénin voire du Togo. C'est dire la diversité des personnes que l'on y croise.
Les peuls sont bien entendu bien représentés, puisqu'ils sont traditionnellement un peuple de bergers et gardent souvent les bêtes pour le compte des autres ethnies.
Le bleu est leur couleur. Mais on retrouve aussi sur le marché toutes les couleurs de l'arc-en-ciel ou même des motifs écossais, comme sur ces immenses parapluies servant de parasoleil (il est vrai que le soleil cogne, surtout pour ceux qui restent exposés des heures durant).
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Ce n'est certes pas notre première visite du marché à bétail de Fada, le plus important du Burkina (voire d'Afrique de l'Ouest), mais on ne se lasse pas du spectacle et de l'ambiance.
Les bovins, caprins, ovins et asins se portent clairement mieux qu'il y a quelques mois, à la fin de la saison sèche.
Les bêtes, leurs acheteurs et leurs vendeurs sont d'ailleurs à nouveau plus nombreux, comme on peut le voir sur le panorama ci-dessous.
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Une première en 14 mois : un hamburger au menu à Fada ! Il suffisait d'y penser : hacher un morceau de gîte de boeuf au moulin manuel, y ajouter un peu d'oignon, passer le tout à la poêle et servir dans une simple baguette. Avec frites et salade en accompagnement, tant qu'à faire...
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Une soixantaine de personnes ont répondu présent à la fête de départ de Delphine & Adrien. Le méchoui était succulent mais si les yeux étaient humides, ce n'était pas seulement à cause des épices...
Ci-dessous figurent respectivement :
- Joke, en train de plonger la main dans l'eau glacée du "frigo burkinabè" (une barrique métallique remplie d'eau et d'une dizaine de barres de glace à 750 cfa/pièce, dans laquelle on plonge les boissons quelques heures avant la fête. Très efficace !)
- Delphine, dans une tenue burkinabè, apportant le quatre-quarts maison
- Adrien, le maître de cérémonie
- Pauline, trônant sur le mouton avant qu'il ne se transforme en méchoui
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La pluie va-t-elle s'inviter à la fête ce soir ? En tout cas, au soleil bientôt couchant, un arc-en-ciel vient colorer notre ciel.
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A la fin du mois, nos amis Delphine & Adrien quittent définitivement Fada pour partir "encore plus loin en brousse" (à Namur...) avec leur petite Pauline. Non sans organiser un grand méchoui d'adieu à leur maison : un beau mouton a été choisi pour la circonstance, farci au couscous épicé, puis rôti sur les braises d'un feu de bois. Adrien, qui a aussi loué tables et chaises en nombre pour accueillir tout le monde, est fin prêt à ouvrir son premier maquis...
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Qui ne connaît pas le célèbre Miel du Gourma ? Cette après-midi, visite de la miellerie de Fada, capitale du Gourma, où la directrice nous présente :
- les infrastructures de la miellerie, qui fonctionne sous forme de coopérative
- les ruches kényanes en cours de fabrication
- la "haute couture" spécialisée pour la profession
- le miel, ramené de brousse par les paysans, qui filtre au travers de différents tamis
- la boutique, où l'on trouve bien entendu le miel sous tous les formats, mais aussi du savon, de la pommade de cire ("très hydratante et donc très utile, surtout à la saison froide actuelle", nous précise notre hôte. Vrai que la température reste actuellement certains jours sous la barre des 30 degrés Celcius...)
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Pour l'anniversaire de Joke, on met les petits plats dans les grands : Fada compte depuis l'an dernier une "pâtisserie" où l'on peut se procurer quelques viennoiseries. Pour la circonstance, on fait des folies : croissants et pains au raisins !