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Au programme de 15 octobre, visite de terrain pour Laurence. En l'occurrence, à Yamba pour y voir l'implémentation des "carrés de rendement", c'est-à-dire de surfaces délimitées dont on mesure précisément la production afin d'avoir une référence du rendement des différentes zones d'exploitation.
L'occasion d'échanger avec l'équipe de terroir de Yamba ainsi qu'avec les paysans.
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Le temps de trajet vers Yamba s'est considérablement allongé en raison des dégradations de la piste occasionnées par l'hivernage (saison des pluies). Alors que 20 minutes étaient suffisantes il y a quelques mois, il faut maintenant compter une bonne heure.
Ci-dessous, quelques photos du trajet :
- la piste en latérite, ici avec une charrette tirée par un âne
- le barrage de Tandyari, qui alimente Fada en eau
- les panneaux ne sont certes pas fréquents sur la piste, mais Yamba est suffisamment grand pour en mériter un
- l'antenne locale d'Iles de Paix est indiquée au bord de la piste par un "module géant"
- une fois arrivé, on prend soin de garer la voiture... à l'ombre !
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La fin de la saison des pluies annonce la récolte du riz. Voici une séquence photos du processus complet
- le fauchage du paddy (le nom du riz tant qu'il n'est pas décortiqué)
- la pause-déjeuner, à l'ombre d'un grand arbre
- le séchage à même le champ
- le champ fauché
- le séchage centralisé
- le battage
- le vannage du riz : à l'aide de grandes calebasses, on laisse tomber le riz que le vent va filtrer
- les tas de riz ainsi obtenus
- les sacs de riz de 100 kg
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L'avantage des excursions en brousse, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'apporter son "dix heures" : il suffit de trouver quelques plantes d'arachides, de décortiquer... et de manger ses cacahuètes !
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Voici une petite sélection de ce que l'on trouve sur les champs (pour les cultivateurs en herbe que nous sommes...)
- le petit mil (qui sert à la préparation du tô, l'alimentation de base)
- le sorgho
- le paddy (le riz)
- l'aubergine locale
- le sésame
- le gombo (si vous avez envie d'une sauce gluante pour votre tô)
- le soja
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Si en ville ce sont surtout les vautours qui occupent l'espace aérien, la brousse est l'occasion de voir de nombreux rapaces ainsi que de beaux oiseaux colorés.
Pour ces derniers, je n'ai pas encore réussi à les capturer sur appareil photo. Par contre, voici déjà quelques photos de milans :
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Le baobab est cet arbre majestueux et séduisant qui domine la savane de son large tronc et de sa ramure tortueuse. Il mesure de 20 à 25 mètres, mais son tronc peut dépasser les 3 mètres de diamètre. Si le bois du baobab, gorgé d'eau, est inutilisable pour le feu ou la construction, sa feuille est réputée pour ses vertus thérapeutiques et entre dans les préparations culinaires pour épicer les sauces.
Si vous voulez goûter à la célèbre sauce baobab, il vous suffit de venir ici et de cueillir quelques feuilles dans notre jardin...
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Dans les malles arrivées par bateau il y a deux semaines se trouvait la flûte qu'Audrey attendait avec impatience pour pouvoir commencer son instrument avec Petra, tandis que Quentin avait déjà pris son violon dans l'avion.
Après les leçons de solfège et de chant, Audrey s'applique donc désormais sur son instrument du mieux qu'elle peut.
De son côté, du haut de ses 7 ans, Quentin est fier et surtout heureux d'avoir lu le tome 1 de Harry Potter : les 70 dernières pages ont été avalées en un jour !
Il peut même vous réciter la liste des chapitres par coeur.
Voyez par vous-même ici à la rubrique vidéos du site...
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Ici, tout est possible !
J'en veux pour preuve la réponse du quincailler quand je lui ai demandé de quelles teintes il disposait en peinture à l'eau (petit détail en passant : dites foam et pas latex, il nous a fallu une semaine pour découvrir cette subtilité...).
Sa réponse : "toutes les couleurs !".
Vu mon étonnement devant un tel choix (on est à Fada N'Gourma quand même...), il précise sa pensée : il y a du bleu (électrique), du jaune (vif) de l'orange (vif) et du vert (vif). Soit effectivement toutes les couleurs usuelles ici, il suffit d'observer les teintes des portails, portes et volets métalliques pour s'en rendre compte.
Dans la mesure où, a priori, pour la décoration intérieure on ne pensait pas forcément à une couleur à ce point d'avant-garde et qu'il n'existe pas de palettes prédéfinies style "RAL", on est passé à la version manuelle :
1. aller cher le soudeur pour se faire réaliser -schéma à l'appui- une hélice en guise de mélangeur de peinture (pour vous j'ai testé : ça n'existe pas sur le marché burkinabè, même à Ouaga. Or, pour mélanger 10 grammes de teinture à 15 kilos de peinture, je vous promets qu'avec un bout de bois vous y passez la journée !)
2. acheter quelques bidons de 30 kilos de peinture blanche
3. acheter toutes les teintures concentrées disponibles (jaune, ocre jaune, rouge, bleu et noir)
4. ... et faire ses tests de mélange.
Je vous épargne le détail des essais et vous livre tout de go la recette pour la double teinte du living :
- teinte lilas :
- 20 grammes de teinture bleu foncé
- 80 grammes de teinture rouge
- +/- 7,5 kilos de peinture blanche
- blanc cassé lilas
- 2 grammes de teinture bleu foncé
- 8 grammes de teinture rouge
- 15 kilos de peinture blanche
Voici le résultat :