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Soyez "branchés" : lors de votre prochain passage à Fada, choisissez Fada FM sur 95.5.
Euh, certes la station ne vous est pas encore disponible en podcasting, mais elle nous permet depuis sa création cette année de recevoir notamment certains programmes de RFI (Radio France International).
De quoi rester "connecté" à notre échelle.
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Les mois d'été (en Belgique) et de pluie (au Burkina) sont entamés. Mais pas sans une excellente nouvelle : nous sommes heureux d'accueillir Joke dès septembre !
Plein de nouvelles découvertes au programme pour les enfants, dont le théâtre...
Comme on dit en français burkinabè, "bonne arrivée, Joke !"
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Avec la fin du mois de juin est venu le moment que tout le monde redoutait : le départ de Petra.
Après 10 mois extraordinaires vécus ensemble, il fallait conclure en beauté. Nous sommes donc allés le dernier soir au restaurant Le Gondwana à Ouagadougou. Les enfants en ont profité pour lui offrir chacun un dessin orné de petites phrases de leur choix.
Et si les fleurs offertes par Petra à la famille ne dureront qu'une semaine, son souvenir restera gravé dans la mémoire des enfants pour quelques décennies au moins !
Enfin, le moment est venu de se quitter à l'aéroport. Plus qu'un mètre et c'est la fin... en attendant de se revoir à notre retour en Belgique en août :-)
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Dernier week-end à Ouaga en compagnie de Petra. L'occasion de tester une piscine que nous ne connaissions pas encore : celle de Nong-Taaba.
Et puisque les proches réclament souvent plus de photos de la famille, voici chacun des membres dans sa version "bleue" :
- Petra en avant-plan, devant Laurence, Quentin et Audrey se dirigeant vers le bar
- Laurence-thumbs-up
- Marc dans les profondeurs
- Quentin l'attrapeur
- Audrey qui plonge pour la première fois sans brassards
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Au cours du repas après le concert "officiel", les invités ont eu droit à un petit after, Petra nous ayant gratifiés de duos avec Harouna Thiombiano, musicien de Fada.
Avant de souffler ses 22 (impressionnantes) bougies...
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Officiellement, la petite fête en ce 23 juin se donnait à l'occasion du concert de fin d'année de Quentin et Audrey, puisque Petra les a initiés au solfège et aux instruments tout au long de l'année scolaire.
En réalité, nous avions (pas tout à fait innocemment) choisi comme date de concert... le jour de son anniversaire. Enfin, il s'agissait aussi de rassembler à son insu tous les amis qu'elle a pu côtoyer à Fada au cours de l'année et de fêter (lire pleurer) son départ.
Le nombreux public a donc pu assister au concert orchestré par Petra :
- 3 morceaux joués à la flûte par Audrey
- 3 autres morceaux interprétés au violon par Quentin
- 8 morceaux chantés en duo par Quentin et Audrey
Aussi disponible ici à la rubrique vidéos
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A l'occasion de la petite fête organisée ce 23 juin (à laquelle une bonne vingtaine de personne allaient participer) nous avons testé pour la première fois le mouton entier farci au couscous.
Originalité de la formule : toute la filière se déroule à la maison ! Fraîcheur garantie, puisque l'animal gambadait encore dans le jardin en début d'après-midi...
Il suffit d'aller acheter un mouton (sur pattes) au marché à bétail du dimanche et de trouver le bon boucher/cuisinier.
Le mouton est abattu à domicile, nettoyé, farci avec un couscous aux condiments et grillé au feu de bois.
Il n'y a alors plus qu'à servir...
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Agréable coïncidence d'agenda : Salif Keita a fait un crochet depuis son Mali natal à Ouagadougou ce 20 juin. Justement le week-end de notre remontée mensuelle à la capitale.
90 minutes de concert au SIAO, que nous n'avons pas voulu rater ! Salif Keita, une voix incomparable...
A voir aussi : un extrait de quelques minutes ici à la rubrique vidéos.
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En ce 20 juin, l'évènement pour tous les Burkinabè était à n'en pas douter le match de football Burkina Faso - Côte d'Ivoire, dans le cadre à la fois de la CAN (Coupe d'Afrique des Nations) et de la prochaine Coupe du Monde.
Bien que le match ne commençait qu'à la nuit tombante à 18 heures, la capitale était en ébullition dès le matin ! Exemple ici avec un groupe de supporters démonstratifs au rond-point des Nations Unies... (voir également ici la version vidéo à la rubrique du même nom).
Hélas, les éléphants ivoiriens ont vaincu in extremis les étalons burkinabè. Score : 2-3.
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La fin de l'année scolaire approche à grands pas : plus que quelques jours avant les grandes vacances pour les enfants. Le moment classique pour... une excursion scolaire !
Au programme : visite de la SOCOMA, la Société Cotonnière du Gourma, située moins d'un kilomètre de la maison
Quelques éléments-clé :
- l'usine de coton produit quelque 45.000 tonnes par an, soit 10% de la production nationale. Ce volume est cependant fort dépendant de la pluviométrie
- elle occupe 30 permanents et jusqu'à 340 personnes en saison haute avec les occasionnels et les saisonniers
- la SOCOMA possède trois sites dans la Région de l'Est, le plus important -mais le plus ancien- étant celui de Fada, qui compte deux égraineuses
- l'égrainage est la seule opération effectuée au Burkina, le reste de la filière coton étant assuré par l'étranger. L'égrainage consiste séparer des petites boules de coton la fibre qui entoure les graines. Ceci se fait mécaniquement : de multiples scies circulaires passant par autant de minces fentes arrachent la fibre. Les graines, plus larges que les fentes, restent bloquées. Pour un résultat optimal, le taux d'humidité du coton est (monté) à 6-8%
- rien ne se perd : les graines sont particulièrement appréciées du bétail ou sont utilisées pour produire de l'huile. Ou encore simplement comme semence
- une balle de coton (en orange sur les photo ci-dessous) pèse un peu plus de 200 kilos, le coton étant compressé au maximum. Libérée, une balle prendrait la place d'une pièce de taille normale...
- un camion peut transporter quelque 110 balles. Le Burkina n'ayant pas d'accès à la mer, les camions prennent la direction du port de Lomé (Togo). La toute grande majorité de la production part vers l'Asie
Sur les photos ci-dessous, on voit respectivement :
- le coton encore sur sa tige
- les tuyaux d'aspiration qui permettent de vider à leur arrivée les camions revenant des champs
- une des deux égraineuses
- une boule de coton prise à la sortie de l'égraineuse
- un camion chargé d'une centaine de balles de coton de 200 kilos l'unité
