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Sans surprise, Blaise Compaoré a été réélu dès le premier tour lors des élections présidentielles tenues dimanche dernier.
Extrait du journal burkinabè Sidwaya :
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé, hier jeudi 25 novembre 2010, les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle du 21 novembre dernier. Ces résultats provisoires donnent le candidat Blaise Compaoré largement en tête, avec un taux de quelque 80% des suffrages exprimés.
Les élections synthétisées en quelques chiffres :
- Population totale : 16 000 000
- Total des inscrits : 3 239 857
- Total des votants : 1 717 954
- Bulletins nuls : 84 431
- Suffrages exprimés : 1 633 523
- Taux de participation : 53,03%
Classement des candidats :
- 1er : Blaise Compaoré : 1 322 868 voix (80,98% des suffrages exprimés, soit moins de 10% de la population totale)
- 2e : Hama Arba Diallo : 130 062 voix (7,96% des suffrages exprimés)
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Dans sa rubrique "Ils vivent à l'étranger", La Nouvelle Gazette (groupe Sud Presse) publie aujourd'hui un article d'une page tiré d'une interview sur notre expérience de vie au Burkina Faso.
L'article en question est repris directement ci-dessous, mais il vous est également loisible de le télécharger ou de l'ouvrir dans une nouvelle fenêtre de votre navigateur en cliquant ici.
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Le mois de décembre est typiquement le mois des décorations et des fêtes.
Certes, avec actuellement 40° de plus au thermomètre qu'en Europe, difficile de faire pousser ici des mélèzes... Ceci étant dit, en cette saison on peut trouver à de nombreux coins de rue de Ouagadougou de "jolis" sapins de Noël en plastique.
Alors, quitte à avoir un sapin à la maison, autant le fabriquer soi-même, se sont dit Quentin et Audrey. Voyez le résultat de leur bricolage sur la deuxième photo ci-dessous. A noter : chaque tube correspond à un jour à décompter et contient une surprise.
Autre jour d'importance pour tous les enfants belges : celui de la venue de Saint-Nicolas le 6 décembre. En attendant leurs cadeaux (hé oui, Saint-Nicolas se rend aussi en brousse !), ils ont préparé leurs déguisements respectifs de Saint-Nicolas et Sainte-Nicoline.
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Pour notre dernier dimanche en famille (le retour de Laurence étant anticipé de 9 jours), nous nous rendons à la Colline du Chef, la fameuse colline sacrée déjà évoquée sur le présent site.
Pour la première fois cependant, nous vous invitons à nous y rejoindre... virtuellement ! Ceci grâce à la carte satellite interactive ci-dessous ou, encore mieux, en faisant le tour de la colline en 3D après avoir ouvert ce fichier avec le logiciel gratuit Google Earth*.
* pour un meilleur rendu du relief en l'accentuant, configurer Google Earth de la sorte : menu Outils > sous-menu Options > onglet Vue 3D > zone Qualité du Relief > choisir la valeur "3" pour le Facteur d'élévation. Ensuite, pour passer de la vue "aérienne" à la vue "de face", maintenez simplement enfoncé le bouton central de votre souris et déplacez-la vers vous. Pour "tourner" autour du point sélectionné, maintenir toujours enfoncé le bouton central de votre souris et déplacez-la latéralement.
{googleMaps lat=12.095902 long=0.341636 kml=https://burkina.dechevre.be/images/201012/colline/colline_du_chef.kml zoom=16 maptype=G_SATELLITE_MAP control=GLargeMapControl3D|GMapTypeControl addoverview=0 addgoogle=0 addscale=1}
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Pour la première fois, nous nous sommes rendus ce dimanche au marché à bétail... pour acheter deux moutons. Le reportage photos :
- une partie du parc ovin dans l'enceinte du marché à bétail
- un des nombreux enclos où se mêlent, dans le désordre, moutons, vendeurs, chèvres et acheteurs
- l'éleveur d'un de nos deux moutons (l'homme à la barbe blanche), aux côtés de Salam qui a négocié pour nous. Difficile en effet de bien négocier si l'on n'a pas l'expertise, a fortiori lorsqu'on est blanc. En l'occurrence, le prix de ce mouton est tout à fait correct : 33.000 CFA (50 EUR), contre pas loin du double il y a un mois au moment de la fête de la Tabaski
- pour nous éviter de transporter les moutons à califourchon sur notre moto (la pratique locale), Pascal parcourt à pied les 4 kilomètres qui séparent le marché à bétail de la maison, aidé par un petit garçon trop content d'aider à faire avancer les animaux contre une petite rétribution
- arrivés à la maison, les moutons s'abreuvent et se précipitent sur les fanes de haricots préparés à leur intention
Commencerions-nous donc un élevage familial ? Réponse d'ici une semaine...
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Profitant d'une invitation d'une amie enseignante, Quentin et Audrey, accompagnés de leur institutrice Valérie, sont allés visiter l'école primaire qui se trouve à 500 mètres de la maison.
L'occasion d'un échange interculturel : les 93 (!) enfants de la classe de CM2 (6e primaire) leur ont expliqué leur quotidien, tandis que Quentin et Audrey ont répondu à leurs différentes questions sur la Belgique.
Le tout s'est clôturé par l'hymne national burkinabè, chanté en choeur par toute la classe. A voir également ici à la rubrique vidéos.
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Plus fort qu'un réfrigérateur américain : la barrique fadalaise !
Mode d'emploi :
- passer la veille de la fête chez le frigoriste de Fada
- commander dix barres de glace à 750 CFA l'unité (1,15 EUR)
- faire confiance au congélateur ("un peu" rouillé) du frigoriste, qui ne tourne provisoirement plus que sur un seul moteur (lequel a par ailleurs un souci de roulement à billes) et attend la visite du technicien de Ouaga
- passer commande chez le plus grand brasseur de la ville d'un nombre conséquent de "caisses" (l'appellation locale des casiers)
- se procurer deux barriques (fûts) de récupération
- le jour J, briser la glace au propre comme au figuré
- sur les douze coups de midi, mélanger dans les barriques les blocs de glaces cassés au marteau et les bouteilles
- attendre que les boissons refroidissent
- au crépuscule, ouvrir le bar !
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Pour fêter/pleurer un départ avec 80 convives, rien de tel qu'un succulent méchoui.
Ceci explique bien entendu l'achat des deux moutons au marché à bétail dimanche dernier.
Il ne restait plus qu'à négocier avec un bon boucher (nigérien de préférence, c'est leur spécialité) qui gère l'abattage des moutons à domicile, se charge de les évider puis de les farcir avec du couscous agrémenté de condiments et d'épices, puis de les faire rôtir au feu de bois de midi à la tombée de la nuit.
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Décidément, les fêtes s'enchaînent : à peine notre méchoui terminé, minuit arrive qui inaugure le 11 décembre 2010, jour de la Fête Nationale Burkinabè et, en particulier, de la commémoration du Cinquantenaire de l'Indépendance.
On constate d'ailleurs que le Cinquantenaire colore non seulement les discours du moment, mais jusqu'aux pagnes tissés (voir ci-contre le modèle mêlant drapeau national et logo du Cinquantenaire) !
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A la veille du départ de Laurence, habile transition entre les deux mondes, nous allons au Cito (Centre International de Théâtre de Ouagadougou) voir un spectacle belgo-burkinabè (!), à mi-chemin entre danse et théâtre, intitulé "Danse en transe" et traitant de l'inégalité des rapports Nord-Sud.