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Le dernier numéro de Transitions * (Transition 88, septembre 2010 - 1,5 Mo) propose un dossier complet relatif au micro-crédit. En particulier, on y retrouve aux pages 10 et 11 une interview de Laurence dans la foulée de son étude approfondie sur les micro-crédits d'Iles de Paix au Burkina Faso et au Bénin.
* Transitions est le trimestriel d'Iles de Paix, trait d'union privilégié entre l'association et ses sympathisants ou toute personne intéressée par le développement et les rapports Nord-Sud.
Chaque numéro propose un dossier (Zoom) sur une thématique (santé, éducation, microfinance, agriculture, etc) liée aux grands enjeux du développement et de la coopération internationale ou aux réalités vécues dans les pays du Sud.
Transitions fournit aussi des informations sur les actions d'Iles de Paix dans le Sud et en Belgique (éducation au développement et récolte de fonds), ainsi que des brèves sur des sujets d'actualité Nord-Sud.
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Les écoles maternelles sont plutôt rares au Burkina. Fada en compte trois, dont en particulier le Centre d'Eveil et d'Education Préscolaire Simandari.
Ce Centre, qui fait partie des projets de l'Association Fondacio, compte trois sections ("petits", "moyens", "grands") et suit la pédagogie Montessori, où l'apprentissage de manière autonome à l'aide d'activités alliant réflexion et motricité est mis en avant.
L'école, fondée à l'initiative d'une Parisienne de nationalité belge, accueille également chaque année des stagiaires.
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A notre retour de vacances en septembre, la peau de l'un de nos djembés s'était déchirée. Conséquence à la fois des variations d'hygrométrie... et de petits vers à bois qui avaient fragilisé le bord de la peau.
Le moment était donc venu de lui "offrir une nouvelle peau" !
Pour ce faire, nous avons pu compter sur Kodjo, musicien et peintre Bissa installé à Fada. Voici un résumé, étape par étape, de l'opération chirurgicale :
- pour commencer, le djembé est enduit de beurre de karité puis placé à proximité d'un feu. A la fois grâce à la chaleur directe du feu, grâce à la fumée du bois et des feuilles spécialement choisis pour traiter le bois et grâce au beurre de karité qui, en fondant, pénètre et bouche les pores et galeries du bois, le fût du djembé est définitivement traité
- on profite du marché à bétail du dimanche pour s'acheter une peau de chèvre toute fraîche
- on tire une nouvelle corde nylon qui va permettre de tendre le djembé
- la peau de chèvre, coincée entre les deux cerceaux supérieurs, peut alors être débarrassée de son surplus
- il ne reste plus qu'à faire sécher la nouvelle peau tendue du djembé au soleil et à la tendre progressivement afin d'accorder le djembé
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Juste en face du marché à bétail de Fada se trouve la laiterie où nous nous approvisionnons en lait frais pour réaliser notre propre yaourt maison.
Le lait y est conditionné dans des petits sachets en plastique de 50 cl.
Néanmoins, excepté pour la préparation du yaourt, nous avons pris l'habitude de consommer du lait en poudre. En effet, vu que le lait n'est pas traité UHT, il a tendance à tourner relativement vite avec le climat. Or, comme la laiterie est à plus de 5 km, ...
A noter au passage que les Iles de Paix se sont aussi impliquées au niveau de la filière laitière dans la région de Fada. En effet, comme il est apparu que la laiterie de Fada est très loin d'exploiter toute sa capacité, Iles de Paix encourage et conseille techniquement les éleveurs de la Région à valoriser et commercialiser leur production de lait, qui sinon est simplement consommée sur place. Il s'agit donc d'un appui non financier, mais qui a aussi des conséquences indirectes positives pour les éleveurs. En effet, pour rencontrer les exigences de qualité de la laiterie, les éleveurs sont de facto forcés de suivre de plus près leurs troupeaux, de respecter le protocole des vaccins, de faire venir un vétérinaire en cas de besoin etc, ce qui a pour effet d'améliorer la santé des bovins et donc leur valeur marchande, au delà même des recettes directement liées à la filière laitière.
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Qui sait, peut-être aurons-nous bientôt du miel maison pour accompagner notre yaourt maison ?
Non, nous n'avons pas fait l'acquisition d'une ruche kényane, mais des abeilles viennent de commencer la construction d'une ruche dans le manguier de notre jardin...
Petite rectification : cette fois, c'est sûr, nous n'aurons certainement pas de miel. Nos "abeilles" étaient en effet... des guêpes. Ces dernières étant de nature agressive (et leurs piqûres douloureuses), nous avons détruit leur début de construction. A cette occasion, nous avons appris une fable qui se raconte au Burkina, en mooré :
"Un jour, les abeilles voulurent expliquer aux guêpes comment on fabrique le miel. A peine les premières alvéoles de la ruche construites, les guêpes dirent "ah, mais ça on connaît. Merci, ça suffit !". Et c'est ainsi qu'à cause de leur précipitation, les guêpes ne savent toujours pas produire de miel, même si leurs nids ressemblent à ceux des abeilles..."
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En aval du barrage de Fada ont été réalisés des périmètres de riziculture.
Le lit mineur de la rivière ne suffisant évidemment pas à irriguer toutes les parcelles, un réseau de canaux d'irrigation a été mis en place, permettant à l'aide de petits clapets d'imposer son chemin à l'eau pour organiser les tours de rôle.
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Pas de chance : les deux fois où nous nous sommes rendus chez Issaka l'autre jour pour lui rendre visite, il était parti prier...
Pendant ce temps, une de ses filles préparait "dans la cuisine" le tô du soir, avec sa sauce de haricots (voir casserole en ébullition).
Quant au jeune poulet qui gambadait dans la cour, il en profitait pour picorer dans le récipient où la farine venait d'être tamisée.
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Quentin et Audrey tenaient absolument à retourner chez Moussa le bronzier, à la fois pour réaliser un nouvel objet en bronze de leurs mains et pour faire découvrir l'activité à Valérie.
Comme Moussa n'habite qu'à quelques kilomètres de la maison, nos apprentis bronziers ont enfourché leurs vélos respectifs pour parcourir les "six mètres" du vieux quartier de Fada.
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L'excision est encore de nos jours un sujet important dans nombre de pays d'Afrique.
Si la pratique tend à disparaître dans les (grandes) villes au Burkina, elle reste encore parfois malheureusement d'actualité, en particulier en brousse.
C'est dans ce contexte que diverses associations travaillent conjointement à des opérations de sensibilisation de la population.
C'est ainsi que Bernadette a suivi une formation de plusieurs jours sur le sujet, avec notamment des supports vidéo. Sa mission va maintenant consister à relayer toutes ces informations à un certains nombre de familles, identifiées au préalable.
A noter que si Bernadette dispose dorénavant d'une formation complète sur le sujet (outre la casquette et le sac relayant le message...), elle était elle-même déjà sensibilisée et convaincue : jamais elle n'aurait accepté que sa fille soit excisée, alors même que sa génération n'a en général pas échappé à la pratique au village.
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A l'heure où un peu partout sur la planète des designers s'épuisent à réinventer des concepts tels que la chaise et le fauteuil, l'Afrique -plus pragmatique- trouve des solutions prêtes à l'emploi, confortables et bon marché.
J'en veux pour preuve cette magnifique "salle d'attente" à Fada, réalisée à l'aide de deux sièges auto juxtaposés...
Une idée à récupérer (comme les fauteuils) pour votre loft !