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Dans le cadre des Nuits Djongo, le rendez-vous mensuel acoustique de Bil Aka Kora, se tenait ce 26 juin 2010 à Ouaga un concert de ce dernier en compagnie du groupe Burkina Star.
Un excellent moment de musique burkinabè moderne et de jazz, à voir aussi ici à la rubrique vidéos du site.
Bil Aka Kora présente : « Enchantant ». Une création originale autour des voix.
Après douze années de carrière et quatre albums à son actif, Bil Aka Kora atiste emblématique du paysage musical burkinabè poursuit son engagement pour la valorisation des musiciens au Burkina Faso.
Initiateur et directeur artistique des Nuits Djongo, il présentera une nouvelle création autour de son instrument de prédilection qu’est la voix. Ce sera pour lui l’occasion de faire un retour aux sources lorsqu’il fit ses premières armes dans les maquis en interprétant du jazz et du blues.
Il a choisi de collaborer avec trois musiciens pour lesquels il a eu un véritable coup de coeur : Kevin, Ulrich et Roland du groupe Burkina Star. Trois invités talentueux se joindront à ce groupe sur quelques chansons.
Musicien mis à l’honneur : Bil Aka Kora (chant & guitare)
Avec : Kévin Ouédraogo (basse), Ulrich Ouédraogo (piano), Roland Ouédraogo (batterie).
Invités : Charlotte Tiendrebéogo (voix), Frédéric Zongo (voix), Sébastien Bélem (guitare).
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A quelques dizaines de kilomètres à l'Est de Ouagadougou se trouve l'immense barrage de Ziga, l'un des plus grands du pays (après celui de Bagré), qui alimente notamment la capitale en électricité.
Sa digue impressionnante, que l'on peut parcourir en voiture, fait quelque trois kilomètres de long.
Le barrage fait d'ailleurs non seulement le bonheur des poissons qui y nagent, mais aussi des pêcheurs qui s'y rassemblent avec des cannes allant jusqu'à 8 mètres !
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Savoureux, certains commentaires des matches de foot de la coupe du monde, assurés ici par un duo de présentateurs du continent hôte.
Comme par exemple celui-ci, entendu hier lors du match des Pays-Bas en demi-finale : "les Néerlandais, ce sont un peu les Peuls d'Europe : ils ont beaucoup de vaches et ils font du fromage" !
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A notre retour de Ouagadougou où notre petit lièvre est décédé suite à un malheureux accident, nous avons découvert -égaré devant notre porte- un tout petit chaton.
Notre chat historique s'appelant "Mouche" (ce qui, phonétiquement, signifie "chat" en langue locale), nous avons décidé de baptiser notre nouveau locataire... "Moustique".
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Non, il ne s'agit pas de secouer le cocotier, mais bien le karité !
Lors de notre dernière balade dominicale en brousse, nous sommes tombés sur une bande d'enfants excités par une pluie... de karités. En effet, leur papa, qui était monté dans l'arbre, le secouait de toutes ses forces afin d'en faire tomber les fruits mûrs.
Le fruit, à la chair tendre, se mange frais tandis que l'amande est utilisée pour fabriquer le beurre... de karité (selon la méthode expliquée précédemment sur le présent site).
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La pluie s'étant installée, les travaux dans les champs remplissent les journées de la plupart des burkinabè.
Chaque paysan disposant souvent de 2 à 3 hectares, les travaux champêtres s'étalent d'autant plus dans le temps que la mécanisation est quasiment absente. Ainsi, alors que le mil est déjà en train de pousser dans certaines parcelles, la terre n'a pas encore été travaillée dans d'autres.
Sur la photo de gauche, ce père de famille est en train de labourer son champ, sillon par sillon, à l'aide d'une petite charrue tirée par deux zébus guidés par ses enfants. La photo de droite présente des charrues identiques en vente au marché central de Fada.
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Il y a un peu plus d'un an et demi était lancée la Radio Rurale de l'Est, à l'occasion de la Fête Nationale burkinabè décentralisée se tenant à Fada N'Gourma.
L'objectif est en effet, à terme, de disposer d'une antenne pour chacune des 13 régions qui composent le Burkina.
Outre les bureaux administratifs, les locaux comptent une régie et un studio et sont flanqués d'une antenne d'une puissance potentielle de 2KW, pouvant porter théoriquement jusqu'à 100 km.
La radio mélange, en français et en langues locales, des programmes intéressant par priorité les zones rurales : reportages, informations, émissions de sensibilisation, musique, ...
Ci-dessous, vous pouvez écouter un spot de sensibilisation à la consultation pré-natale diffusé régulièrement sur les ondes.
Le rôle de ces radios est d'autant plus important qu'il s'agit du seul medium qui atteint l'ensemble de la population, car même en brousse les gens écoutent (énormément) la radio. De plus, sachant que la majorité de la population dans les zones rurales, que le réseau électrique n'atteint même pas, est analphabète, la radio est le seul lien avec le reste du monde.
Iles de Paix diffuse d'ailleurs régulièrement des spots sur la Radio Rurale.
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Retour chez le bronzier le week-end dernier, pour profiter d'une séance de "bronzage" avec nos amis Géraldine et Denis venus de Ouaga.
Toutes nos félicitations à Denis, qui n'aura pas hésité à mettre la main à la pâte (au sens "propre", c'est-à-dire un mélange d'argile et d'excréments d'âne) pour réaliser le moule une fois le modèle en cire terminé.
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Toujours en compagnie de Géraldine et Denis, nous avons fait le tour de la commune de Yamba pour un aperçu de toutes les activités d'Iles de Paix sur le terrain, notamment la construction d'écoles, de forages, l'aménagement de bas-fonds pour la riziculture, la réalisation de barrages, d'abattoirs et (photos ci-dessous) de parcs de vaccination.
Les parcs de vaccination permettent de rassembler les troupeaux de zébus et, grâce à un couloir aménagé à cet effet, de les vacciner avant de les charger éventuellement sur camion à l'aide d'une rampe. Une meilleure santé des troupeaux se traduit en effet par une amélioration des conditions économiques des éleveurs.
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On connaît le fruit du baobab : le pain de singe. Mais qui dit fruit... dit fleur. Voici donc en images la fleur du baobab (en l'occurrence du baobab sacré de Fada), aux nombreuses étamines.
