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Comment réaliser une table de bureau pour la chambre des enfants ?
Voici la procédure en cinq photos :
1. aller acheter une planche de bois blanc de 5 mètres de long et la (faire) pousser sur un "caddy" jusqu'à la scierie
2. y faire raboter la planche pour uniformiser son épaisseur (avec trois centimètres de bois plein, ce sera du costaud !)
3. à l'aide de la scie circulaire, couper la planche aux dimensions souhaitées
4. initier Quentin à l'art du perçage et du vissage
5. installer les planches sur leur support
6. laisser les enfants envahir leur nouvel espace
Le premier avantage d'aller se faire couper 1 (une) planche soi-même, c'est que ça occupe tout de suite une demi-journée !
Le second, c'est qu'on a ainsi le temps de faire des rencontres. Comme par exemple à la scierie celle du Directeur Régional de la Culture, du Tourisme et de la Communication (je pourrai donc peut-être dans un avenir relativement proche ouvrir une page "culture à Fada" sur le site. Qui sait !)
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Ce jeudi après-midi, la crise de paludisme de Laurence s'est calmée. Elle est même retournée au travail l'après-midi. Nous voici donc déjà rassurés sur son sort.
Ceci étant dit, elle continuera à se reposer ce vendredi et le week-end, faute de quoi la probabilité d'une rechute dans une semaine ou deux sera fort élevée...
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Ce dimanche 19 octobre, Laurence a commencé à être fiévreuse. Le temps que les symptômes se précisent, nous nous sommes rendus au Centre Hospitalier Régional de Fada lundi afin de faire le test de la goutte épaisse (on prélève une goutte de sang au doigt, qui est analysée et permet de contrôler la présence de la malaria).
Résultat : bilan malheureusement positif.
Bref, ce n'est pas "stupeur et tremblements", mais "torpeur et grelottements" : avoir envie de plusieurs couvertures par trente degrés, un comble !
Détail piquant (pas autant que les moustiques cependant) : il s'avère que le Co-Arinate, antipaludique curatif, acheté à la pharmacie de Fada est fabriqué... en Belgique.
Laurence se soigne et on espère la revoir sur pied dans quelques jours !
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Ici, tout est possible !
J'en veux pour preuve la réponse du quincailler quand je lui ai demandé de quelles teintes il disposait en peinture à l'eau (petit détail en passant : dites foam et pas latex, il nous a fallu une semaine pour découvrir cette subtilité...).
Sa réponse : "toutes les couleurs !".
Vu mon étonnement devant un tel choix (on est à Fada N'Gourma quand même...), il précise sa pensée : il y a du bleu (électrique), du jaune (vif) de l'orange (vif) et du vert (vif). Soit effectivement toutes les couleurs usuelles ici, il suffit d'observer les teintes des portails, portes et volets métalliques pour s'en rendre compte.
Dans la mesure où, a priori, pour la décoration intérieure on ne pensait pas forcément à une couleur à ce point d'avant-garde et qu'il n'existe pas de palettes prédéfinies style "RAL", on est passé à la version manuelle :
1. aller cher le soudeur pour se faire réaliser -schéma à l'appui- une hélice en guise de mélangeur de peinture (pour vous j'ai testé : ça n'existe pas sur le marché burkinabè, même à Ouaga. Or, pour mélanger 10 grammes de teinture à 15 kilos de peinture, je vous promets qu'avec un bout de bois vous y passez la journée !)
2. acheter quelques bidons de 30 kilos de peinture blanche
3. acheter toutes les teintures concentrées disponibles (jaune, ocre jaune, rouge, bleu et noir)
4. ... et faire ses tests de mélange.
Je vous épargne le détail des essais et vous livre tout de go la recette pour la double teinte du living :
- teinte lilas :
- 20 grammes de teinture bleu foncé
- 80 grammes de teinture rouge
- +/- 7,5 kilos de peinture blanche
- blanc cassé lilas
- 2 grammes de teinture bleu foncé
- 8 grammes de teinture rouge
- 15 kilos de peinture blanche
Voici le résultat :
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Dans les malles arrivées par bateau il y a deux semaines se trouvait la flûte qu'Audrey attendait avec impatience pour pouvoir commencer son instrument avec Petra, tandis que Quentin avait déjà pris son violon dans l'avion.
Après les leçons de solfège et de chant, Audrey s'applique donc désormais sur son instrument du mieux qu'elle peut.
De son côté, du haut de ses 7 ans, Quentin est fier et surtout heureux d'avoir lu le tome 1 de Harry Potter : les 70 dernières pages ont été avalées en un jour !
Il peut même vous réciter la liste des chapitres par coeur.
Voyez par vous-même ici à la rubrique vidéos du site...
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Le baobab est cet arbre majestueux et séduisant qui domine la savane de son large tronc et de sa ramure tortueuse. Il mesure de 20 à 25 mètres, mais son tronc peut dépasser les 3 mètres de diamètre. Si le bois du baobab, gorgé d'eau, est inutilisable pour le feu ou la construction, sa feuille est réputée pour ses vertus thérapeutiques et entre dans les préparations culinaires pour épicer les sauces.
Si vous voulez goûter à la célèbre sauce baobab, il vous suffit de venir ici et de cueillir quelques feuilles dans notre jardin...
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Si en ville ce sont surtout les vautours qui occupent l'espace aérien, la brousse est l'occasion de voir de nombreux rapaces ainsi que de beaux oiseaux colorés.
Pour ces derniers, je n'ai pas encore réussi à les capturer sur appareil photo. Par contre, voici déjà quelques photos de milans :
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Voici une petite sélection de ce que l'on trouve sur les champs (pour les cultivateurs en herbe que nous sommes...)
- le petit mil (qui sert à la préparation du tô, l'alimentation de base)
- le sorgho
- le paddy (le riz)
- l'aubergine locale
- le sésame
- le gombo (si vous avez envie d'une sauce gluante pour votre tô)
- le soja
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L'avantage des excursions en brousse, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'apporter son "dix heures" : il suffit de trouver quelques plantes d'arachides, de décortiquer... et de manger ses cacahuètes !