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Le mois de décembre est typiquement le mois des décorations et des fêtes.
Certes, avec actuellement 40° de plus au thermomètre qu'en Europe, difficile de faire pousser ici des mélèzes... Ceci étant dit, en cette saison on peut trouver à de nombreux coins de rue de Ouagadougou de "jolis" sapins de Noël en plastique.
Alors, quitte à avoir un sapin à la maison, autant le fabriquer soi-même, se sont dit Quentin et Audrey. Voyez le résultat de leur bricolage sur la deuxième photo ci-dessous. A noter : chaque tube correspond à un jour à décompter et contient une surprise.
Autre jour d'importance pour tous les enfants belges : celui de la venue de Saint-Nicolas le 6 décembre. En attendant leurs cadeaux (hé oui, Saint-Nicolas se rend aussi en brousse !), ils ont préparé leurs déguisements respectifs de Saint-Nicolas et Sainte-Nicoline.
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Dans sa rubrique "Ils vivent à l'étranger", La Nouvelle Gazette (groupe Sud Presse) publie aujourd'hui un article d'une page tiré d'une interview sur notre expérience de vie au Burkina Faso.
L'article en question est repris directement ci-dessous, mais il vous est également loisible de le télécharger ou de l'ouvrir dans une nouvelle fenêtre de votre navigateur en cliquant ici.
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Sans surprise, Blaise Compaoré a été réélu dès le premier tour lors des élections présidentielles tenues dimanche dernier.
Extrait du journal burkinabè Sidwaya :
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé, hier jeudi 25 novembre 2010, les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle du 21 novembre dernier. Ces résultats provisoires donnent le candidat Blaise Compaoré largement en tête, avec un taux de quelque 80% des suffrages exprimés.
Les élections synthétisées en quelques chiffres :
- Population totale : 16 000 000
- Total des inscrits : 3 239 857
- Total des votants : 1 717 954
- Bulletins nuls : 84 431
- Suffrages exprimés : 1 633 523
- Taux de participation : 53,03%
Classement des candidats :
- 1er : Blaise Compaoré : 1 322 868 voix (80,98% des suffrages exprimés, soit moins de 10% de la population totale)
- 2e : Hama Arba Diallo : 130 062 voix (7,96% des suffrages exprimés)
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Au retour de notre déplacement au Bénin, au lieu dit "PK60" (à 60 kilomètres de Fada), nous avons croisé un éléphant (âgé, au vu de sa taille et de ses défenses abîmées) s'abreuvant à une mare.
Un moment fort, tant pour Valérie qui voyait pour la première fois un éléphant en liberté, que pour nous quatre puisque, le départ approchant, nous n'en verrons plus de si tôt.
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La Kompienga est une des 5 provinces, la plus méridionale, de la Région de l'Est du Burkina Faso.
C'est également le nom de l'immense lac qui s'y trouve, connu pour ses poissons (ceux qu'on retrouve généralement sur le marché de Fada N'Gourma), mais aussi pour son imposant barrage couplé à une centrale hydroélectrique qui fournit une bonne partie de l'électricité produite dans le pays (une autre partie est importée de Côte d'Ivoire).
Cette centrale fut construite dans les années quatre-vingts, sous la Présidence de Thomas Sankara qui voulait ainsi contribuer à l'indépendance énergétique du Burkina Faso.
Sur les photos ci-dessous, on peut voir respectivement :
- l'immense digue (141 marches pour arriver sur sa crête)
- le lac en amont, qui s'étend sur plus de vingt kilomètres de long
- la centrale hydroélectrique en contrebas de la digue
- l'arbre qui transmet le mouvement d'une des deux turbines à l'alternateur
- les deux immenses alternateurs qui produisent l'électricité envoyée ensuite sur le réseau
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La région de Kota, un peu au Sud de Natitingou, est connue pour ses cascades... et pour ses pierres, appelée simplement pierres de Kota.
Elles sont utilisées dans la région pour parer les façades ou pour réaliser des dallages. Mais elles ont aussi une autre fonction plus inattendue : elles servent de pierre de cuisson. Un peu l'équivalent de nos pierrades électriques, sauf qu'ici il suffit de poser sa pierre sur des braises...
Ci-dessous, notre propre future pierrade taillée en direct !
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Samedi soir se tenait à la Mairie de Natitingou un concours de chants et de danses organisé par la coopération allemande sur le thème de l'eau (se laver les mains avant les repas, utiliser les latrines même en brousse, ...).
Nous qui connaissons maintenant bien la culture gurmantché, c'était l'occasion de découvrir celle du Nord du Bénin.
La première troupe de danseuses ci-dessous porte des grelots aux chevilles, réalisés en feuilles de rôniers (une variété de palmiers) remplis des graines.
La seconde troupe, composée de danseurs-chasseurs, était équipée d'arcs à flèches et de carquois.
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Voici une sélection de photos un tant soit peu insolites de ce qui sera notre ultime incursion au Bénin :
- la classe "verte" : partis pour un week-end prolongé à Natitingou, les enfants assurent quelques heures de classe, sous la paillote de l'hôtel, au pied des collines natayaises
- le Musée Régional de l'Atacora-Donga, qui a pris ses quartiers dans le bâtiment de style colonial qui servait de préfecture à l'époque des colons français
- un "moto wash" (l'équivalent de nos "car wash"...), particulièrement bien équipé avec un plan incliné cimenté
- comme beaucoup de pays africains, le Bénin fête cette année les 50 ans de l'Indépendance. Avec à la clé des affiches rappelant les 12 Présidents qu'a connu le pays
- la modernité ne bannit pas la tradition : un fer à repasser, d'une autre époque mais toujours d'usage, trône sur son support devant la façade d'un tailleur
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Le passage des frontières est déjà plutôt long et pénible pour nous-mêmes qui circulons avec une simple voiture (jusqu'à 7 arrêts par exemple pour "réussir" à quitter le Burkina et rentrer au Bénin, à slalomer entre postes de police, de gendarmerie, de contrôle de vaccins et de douane des deux côtés de la frontière !).
Mais ce n'est rien comparé à l'attente des convois de marchandises qui, même lorsque les papiers sont en règle, peuvent devoir patienter facilement 24 heures pour obtenir le droit de passage.
Tant et si bien que certains chauffeurs, visiblement bien rodés, installent carrément leur lit sous tente juste devant leurs camions, comme sur la photo ci-contre.
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Les cours alimentées en électricité sont l'exception. La plupart du temps, les élèves révisent leurs cours le soir au bord de la route, à la lumière de l'éclairage public. La nuit tombe en effet toute l'année à la même heure, vers 18 heures.
Certains ont plus de chance, comme les étudiants en terminale ci-dessous, et se rassemblent dans une cour de leur quartier disposant carrément de l'électricité... et d'un tableau.