En ce deuxième week-end du mois de mai, nous nous rendons à Sougoudou, dans le terroir de Yamba. Après la saison des pluies y sera construite une école. La construction d'un forage est bien entendu prévue, permettant à cette future école de s'approvisionner en eau à l'aide d'une pompe manuelle.

Le meilleur moment pour la foration (la percée du trou d'accès à la nappe aquifère) est la fin de la saison sèche, car si l'eau est encore présente à cette période elle le sera toute l'année.

Ci-dessous, les différents phase de la foration :

  • l'opérateur en train d'actionner l'engin. Régulièrement, de l'air sous pression est envoyé dans le tuyau pour évacuer la matière creusée, d'où le jet sur la photo
  • tous les mètres, un échantillon de sol est conservé. Ici, après une dizaine de mètres de terre, on voit qu'on atteint de la roche (les têtes de forage sont à chaque fois adaptées à la nature du sol). A partir de 40 mètres, on constate que les échantillons commencent à être humides. Bon signe...
  • Bingo ! 53 mètres de profondeur et l'eau jaillit du trou.
  • on procède à une première mesure approximative du débit de l'eau : un seau rempli en 15 secondes. Soit 2400 litres à l'heure, à confirmer lors de tests plus précis de débit sur la durée. On dépasse a priori allègrement l'objectif de 700 litres de l'heure (correspondant à une exploitation de 7 mètres cube pompés sur une journée-type de 10 heures)
  • la foration est un succès, l'on va procéder au tubage du trou. Les tuyaux inférieurs, munis de multiples fentes pour prélever l'or bleu, seront entourés de petits graviers filtrants

02 Les Echantillons   Un Tas Par Metre
03 L Eau Jaillit
01 La Foration
05 Les Graviers Filtrants Entourent Le Tubage Bleu
04 Premier Test De Debit